Tiken Jah Fakoly : Si le 3è mandat passe en Guinée, la Côte d’Ivoire, le Sénégal vont essayer

La situation politique en Afrique de l’ouest, a récemment fait réagir l’artiste ivoirien Tiken Jah Fakoly. Dans une vidéo publiée sur Facebook, l’interprète de « Le pays va mal », s’en est pris au troisième mandat convoité par l’actuel président de la Guinée, Alpha Condé. Au rythme de sa chanson 3e dose, il a dit non aux tentatives de ce dernier de changer la constitution afin de briguer un troisième mandat. Aussi a-t-il laissé entendre que le chef de l’Etat de Guinée Conakry « devient fou ».

Le combat doit se poursuivre

L’artiste a présenté ses condoléances aux familles des personnes décédées au cours de la marche de protestation de la semaine dernière. Il a par ailleurs insisté sur le fait que le combat visant à empêcher un troisième mandat en Afrique de l’ouest doit se poursuivre. Tiken Jah Fakoly a appelé toutes les personnes qui sont prêtes à se battre pour qu’un troisième mandat n’ait lieu en Guinée, à continuer la lutte.Selon lui, les batailles menées en Guinée Conakry sont celles de toute l’Afrique de l’ouest.

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Les manifestations en Guinée ont fait 10 morts

Il estime que si le président guinéen arrive à obtenir un troisième mandat, la situation pourra se répéter en Côte d’Ivoire, au Sénégal puis au Mali.Notons que le musicien ivoirien est foncièrement contre l’appétit des chefs d’Etat africains pour le pouvoir. Dans sa chanson 3e dose, il a fustigé ce phénomène. Pour rappel, les protestations qui ont eu lieu la semaine dernière en Guinée ont fait une dizaine de morts.

Guinée : Alpha Condé sur les traces de ses prédécesseurs 

Le mercredi 16 octobre 2019, les autorités guinéennes ont fait savoir que dix personnes ont perdu la vie pendant les manifestations. Les marches qui ont commencé depuis le 14 octobre contre un possible troisième mandat d’Alpha Condé, avaient été interdites par les autorités. Les forces de l’ordre ont vivement réprimé ces protestations ce qui a entraîné plusieurs blessés ainsi que des morts.

Le mercredi 16 octobre, le ministre de l’Administration du territoire, le général Bouréma Condé avait reconnu que 9 personnes sont mortes dont huit dans la capitale et beaucoup de blessés. Le front national pour la défense de la constitution (FNDC) avait fait état de 10 manifestants décédés, 200 arrestations et 70 blessés.

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