Le ministre de la communication porte parole du gouvernement, Alain Orounla, s’est prononcé mercredi 13 novembre sur la visite de l’ancien président nigérian, Oloségun Obasanjo, à son homologue béninois, l’ancien président Nicéphore Dieurdonné Soglo. Selon le ministre, le gouvernement béninois n’a pas un point de vue spécial sur cette visite, d’ailleurs normale. Il dit espérer cependant que les discussions ont porté sur l’ouverture des frontières entre les deux pays.
Le porte-parole du gouvernement du Bénin, le ministre Alain Orounla s’est prononcé mercredi 13 novembre 2019 sur la visite de l’ancien président nigérian Olusegun Obasandjo à l’ancien président béninois, Nicéphore Dieudonné Soglo.
Interrogée à la fin du traditionnel compte rendu du conseil des ministres par un journaliste qui a voulu savoir ce que pense le gouvernement de cette visite, Alain Orounla a déclaré qu’il s’agit d’une visite « tout à fait normale et banale » entre deux anciens présidents de pays de surcroît voisins dont les anciens chefs de l’Etat peuvent et doivent d’ailleurs se parler.
« Le gouvernement n’a pas d’état d’âme sur cette visite encore moins sur le communiqué final qui n’entrave pas son action. Au contraire, le gouvernement se réjouit et se félicite de ce qu’en dépit de la fermeture des frontières, l’ancien chef de l’Etat trouve le moyen de rentrer au Bénin. Ce qui augure de ce que nous allons pouvoir aussi aller dans l’autre sens très bientôt », a laissé entendre Alain Orounla.
Des espérances tout de même
Mais même si le gouvernement ne trouve rien de particulier à dire par rapport à cette visite de l’ancien président nigérian à son homologue béninois, il espère toutefois que cette rencontre portera des fruits notamment en ce qui concerne la question de la fermeture des frontières nigérianes.
« J’espère qu’au menu de cette discussion, il a été question de l’ouverture très prochaine des frontières et de l’influence que les uns et les autres exerceront sur le président en exercice afin que nous revenions à cette situation normale », espère Alain Orounla.
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