Incarcéré comme les 62 autres personnes impliquées dans les violences post électorales, le jeune opposant Habib Ahandessi est désormais libre de ses mouvements grâce à la loi d’amnistie. Mais, son séjour carcéral n’a rien changé de sa position sur la gestion du pays.
Les 63 personnes impliquées dans les violences post électorales sont libres de leurs mouvements depuis vendredi dernier. Habib Ahandessi, l’un des incarcérés et libérés, au micro de Frisson radio ce lundi matin a indiqué que «psychologiquement je me suis toujours préparé pour la prison».
«je ne dirai pas que j’ai perdu quelque chose, c’est une expérience que j’ai vécue», ajoute-t-il. Le jeune opposant estime que sa ligne n’a pas changé. «La prison ne va pas m’empêcher ou ne m’a pas empêché de garder ma position par rapport à la gestion du pays», a-t-il relevé. Il pense que le «combat continue».
Habib Ahandessi est revenu sur son séjour carcéral. «La condition de vie en prison civile, on ne le souhaite pas à notre pire ennemi. Ce n’est pas un endroit où il faut aller», estime-t-il. Il explique que pendant son séjour en milieu carcéral, il y a eu une forme de mal compréhension où il a été enfermé en cellule pendant huit jours. Et dans la cellule d’à peine 1m30 sur 2m50, ils étaient neuf. Il informe qu’à peine ils trouvaient quelque part où mettre l’épaule pour dormir et «la chaleur bat son plein».
Lui, comme tous les autres détenus pour le même dossier, se voyait passer toute l’année 2019 en prison. Mais, la loi d’amnistie leur a permis quand même d’être libres. Habib Ahandessi a informé qu’à l’annonce du dialogue politique, les 63 détenus ont eu le moral très haut. Ils savaient que, quel que soit ce qui adviendra, ils vont être libérés. Ils ne s’attendaient pas forcément à une loi d’amnistie mais ils espéraient quand même peut-être une grâce présidentielle ou une remise en liberté.
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