Donald Trump : rebondissement dans l’affaire de l’accusation de viol

Une autre bataille judiciaire commence visiblement pour Donald Trump. Ce lundi 4 novembre, la journaliste qui l’avait accusé de viol en Juin l’a assigné devant les tribunaux. Selon la plainte déposée par  l’éditorialiste du magazine Elle, Elizabeth Jean Carroll, l’action a été entamée pour s’opposer aux propos qu’avait tenu le président américain pour se défendre.

Une plainte de 27 pages…

Le milliardaire républicain avait balayé en son temps du revers de la main, les accusations de  la femme. Il déclarait en effet ne l’avoir jamais rencontré auparavant et l’a notamment traitée de menteuse. « Elle essaye de vendre un nouveau livre. Cela devrait vous faire comprendre quelles sont ses motivations » avait répondu Trump pour s’inscrire en faux contre les accusations de la septuagénaire.

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Selon la plainte de 27 pages qu’elle a déposée devant un tribunal de l’Etat de New York, l’action est entamée en réalité à cause des démentis. Aussi attaque-t-elle le président américain en diffamation. « Trump savait que ces déclarations étaient fausses (…) Après avoir menti sur le fait qu’il ait attaqué [Mme Carroll], il a entouré ce mensonge d’une série d’autres mensonges pour s’efforcer d’expliquer pourquoi elle inventerait une accusation de viol. » fait notamment observer la plainte.

Nul n’est au-dessus de la loi selon l’éditorialiste

 Le document indique également que par les agissements du président américain, il a insulté dans les médias nationaux l’intégrité, l’honnêteté, et la dignité de Mme Carroll. Sur son compte Twitter, la plaignante est revenue sur cette action et s’est attardée une fois encore sur les motivations. Pour elle, personne ne doit être au-dessus de la loi.

« J’intente cette action pour toutes les femmes qui ont été harcelées, agressées, réduites au silence, ou limogées ou ridiculisées pour avoir osé parler publiquement. Personne dans ce pays ne devrait être au-dessus de la loi » laisse-t-elle lire sur le réseau social de l’oiseau bleu.Du côté de la Maison Blanche, le ton est toujours à la moquerie.

La porte-parole de la Maison Blanche, Stephanie Grisham estime que tout ceci n’est qu’une supercherie à l’image de l’auteur. « Vous voulez dire que Mme Carroll assigne le président en justice parce qu’il s’est défendu de fausses accusations ? J’imagine que son livre n’a rien rapporté, et qu’elle essaie de récupérer de l’argent autrement » s’était moqué la journaliste.

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