L’avocat nigérian défenseur des droits de l’homme Femi Falana a invité la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) à mettre la pression sur le Nigéria pour ouvrir sans délai les frontières avec le Bénin. D’après lui, la fermeture des frontières est arbitraire puisque cela ne favorise pas la libre circulation des personnes et des biens.
La lettre du défenseur des droits humains a été adressée à la communauté économique après la publication du communiqué final de la session extraordinaire des chefs d’Etat de la CEDEAO qui a eu lieu le 08 novembre dernier à Niamey au Niger. Selon ce communiqué , le Sommet a salué les actions de Task force sur la libre circulation et a encouragé les deux Etats à continuer les échanges dans l’intention de parvenir à des conclusions concordantes.
Mettre fin à la contrebande
Selon Me Femi Falana la commission de la CEDEAO doit tout mettre en œuvre pour faciliter la libre circulation des personnes et des biens. Il souhaite également qu’on poursuive devant la justice toutes les personnes responsables de la contrebande entre les deux pays, qu’il s’agisse des douaniers ou de commerçants.
L’avocat a invité la CEDEAO à agir dans le but d’enrayer le commerce illicite qui se déroule entre le Bénin et Nigéria. Il a demandé également dans la lettre que les marchandises destinées au Nigéria et qui transitent par le port autonome de Cotonou fassent l’objet d’escorte jusqu’aux frontières nigérianes.
Le militant des droits de l’homme a exhorté par ailleurs la communauté économique à travailler pour que les gouvernements béninois et nigérians signent la convention de la CEDEAO sur l’extradition. Selon lui, la signature et l’intégration de cet accord va resserrer les liens entre les deux gouvernements pour leur permettre de lutter efficacement contre les trafics et autres délits.
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