Le Professeur de droit constitutionnel Joël Aivo s’est fendu d’un tweet il y a quelques heures pour dire tout son amour pour le Bénin. Un pays dont il est prêt à défendre l’honneur et la réputation. « Le Bénin que je connais, celui de nos ancêtres, celui que nous aimons tous avec passion et pour lequel nous sommes prêts à tout, ce Bénin-là sera défendu âprement. Son honneur et sa réputation de pays sérieux, crédible et fiable devront être rétablis » a-t-il écrit sur le réseau à l’oiseau bleu.
Il y a moins d’une semaine, l’enseignant à la faculté de droit de l’université d’Abomey-Calavi avait déjà accordé un entretien spécial aux journalistes de la chaîne de télévision Sikka Tv. Au cours de l’émission, il a clairement fait savoir qu’il n’était pas nécessaire d’aller vers la révision de la constitution du 11 décembre 1990.
Une constitution révisée « sans débat et sans consensus »
« Aujourd’hui, il y a près d’une cinquantaine d’articles qui ont été réécrits sans débat et sans consensus.C’est un passage en force en violation du respect de la procédure de révision et du consensus » a-t-il dénoncé. Il faut dire que l’homme de droit n’a jamais digéré la façon dont la loi fondamentale a été révisée. Il avait même écrit à la télévision nationale (Ortb) pour solliciter un plateau mais sans suite.
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