Lionheart : Genevieve Nnaji en colère après sa disqualification aux Oscars

Ce lundi, quelques jours seulement avant sa projection, l’Académie des arts et des sciences du cinéma disqualifiait le film nigérian « Lionheart » du concours pour le prix de l’Oscar du meilleur film international. Une décision révoltante selon la réalisatrice et actrice Genevieve Nnaji, qui dit ne pas comprendre la décision de l’académie. « Lionheart »  était le premier film nigérian nominé aux Oscars.

« Nous n’avons pas choisi qui nous a colonisés »

« Lionheart« , le drame réalisé par Genevieve Nnaji et dans lequel elle jouait le rôle principal, aurait été disqualifié parce que, même s’il avait des séquences en Igbo, une langue nigériane (11 minutes en tout), ce serait surtout la langue anglaise qui prédominerait les dialogues du Film. Et cela contrevenait à l’un des critères de l’Académie pour la catégorie qui stipulait que toute candidature se devait de comporter une «piste de dialogue essentiellement non anglaise».

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Un rejet, comme il fallait s’y attendre aurait suscité moult réactions en ligne, certains utilisateurs faisant remarquer que la langue officielle du Nigéria est l’anglais, et que de ce fait le pays devrait pouvoir concourir pour un Oscar dans sa langue officielle.

Une assertion reprise d’ailleurs par la réalisatrice, qui ajoutait en substance sur twitter : « Ce film retranscrit la façon dont nous parlons en tant que Nigérians (…)cela inclut l’anglais, qui sert de pont entre les plus de 500 langues parlées dans notre pays. Nous n’avons pas choisi qui nous a colonisés. Comme toujours, ce film et beaucoup d’autres comme lui, est fièrement nigérian. »

Réagissant à cette nouvelle, le Comité de sélection des Oscars du Nigeria (NOSC), dans un communiqué déclarait « Lionheart a passé toutes les exigences techniques en matière de scénario, de son et d’image, à l’exception du langage défini dans la matrice de sélection de l’Académie ».

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Mais pour son Président, Chineze Anyaene, cette déconvenue était pour lui, « une révélation » qui devrait induire « une avancée dans la création d’une meilleure industrie » cinématographique au Nigéria.

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