Les communautés africaines en réseau sur la toile, avaient été bouleversées, en ce début de mois par le suicide d’un ressortissant nigérian, expulsé de Dubaï et rapatrié dans son pays. L’homme n’aurait pas supporté l’épreuve et avait préféré mettre fin à ses jours. Pourtant et durant des semaines, le jeune homme avait assidûment entretenu sur Facebook des conversations avec des membres de sa famille, des amis et de simples internautes. Mais rien n’y fit.
En désespoir de cause…
Emmanuel Obiefuna, serait originaire d’Orlu dans l’État d’Imo. Il y a quelques semaines il aurait été expulsé des E.A.U. Arrivé de Dubaï pour Lagos en fin de mois dernier, le jeune homme se serait selon des témoignages de proches donné la mort il y a quelques jours. Avant cette fin fatidique qui avait ému de nombreux internautes africains, Emmanuel Obiefuna, avait livré de nombreux messages sur la toile.
Des messages qui, s’ils n’avaient donné aucune indication sur les raisons de son expulsion, auraient clairement laissé entrevoir les intentions du jeune homme de 30 ans. « les roses sont rouges, les violettes sont bleues, la vie est belle mais le repos est parfait » aurait-il publié en substance.
Mais c’est connu, la vie n’était pas aisée pour les immigrés aux E.A.U surtout pour qui ignoraient les us, coutumes et lois, certaines souvent particulières, qui pouvaient facilement vous faire arrêter, condamner à une amende ou même de expulser du pays. Par exemple « jurer » en public à Dubaï était totalement interdit et passible de peine selon l’article 373 du Code pénal des EAU.
L’interdiction s’étendrait aux conversations en ligne, où l’utilisation de gros mots dans les messages WhatsApp, ou sur n’importe quel média social ou plate-forme de messagerie, y compris l’envoi d’émoticônes des gestes indécents ; enfreignait les lois cybernétiques des EAU. Pour cela l’on pouvait être condamné à payer une amende pouvant aller jusqu’à 62 000 Euros ou une peine de prison ou simplement expulsé.
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