L’étau se resserre autour du président américain, Donald Trump. En effet, l’un de ses proches, un ambassadeur, a admis que l’aide militaire ukrainienne supposée être versée à l’Ukraine, était conditionnée à l’ouverture d’une enquête sur Joe Biden et son fils, Hunter, qui travaillait alors au sein d’un groupe gazier ukrainien.
Entendu pour la toute première fois le 17 octobre dernier, Gordon Sondland, ambassadeur américain auprès de l’Union européenne, a confirmé les soupçons démocrates. Son témoignage, crucial, pourrait d’ailleurs faire pencher la balance tant il a été détaillé et étoffer, ne laissant ainsi que peu de place au doute. Ce dernier a confirmé avoir écrit lui-même une note au président ukrainien, Volodymyr Zelensky afin de lui expliquer que l’aide militaire allouée, de 400 millions de dollars environ, ne serait probablement pas débloquée tant que l’Ukraine n’officialise pas l’ouverture d’une enquête sur le principal favori aux primaires démocrates.
Trump, mal engagé ?
«J’ai présumé que la suspension de l’aide avait été liée à une déclaration suggérée (par des proches de M. Trump) contre la corruption» a-t-il ensuite ajouté, expliquant donc très clairement que Washington a effectivement imaginé faire pression sur Kiev afin de pousser à l’ouverture d’une vaste enquête. Une manœuvre qu’il suppose illégale.
En effet, les parlementaires lui ont demandé si la demande effectuée par Washington à Zelensky, suggérant que Kiev soit impliquée dans la présidentielle de 2020, ce dernier, était illégale, ce dernier a simplement répondu qu’il n’était pas avocat et donc, ne pouvait l’affirmer avec vigueur. Cependant, les faits laissaient penser que oui.
Laisser un commentaire