L’ancien ministre du régime Yayi prend fait et cause pour la réforme du système partisan. Invité de l’émission « Café politique » de la chaîne de télévision E-Télé, cet ancien membre des Forces Cauris pour un Bénin Émergent (FCBE) estime que cette réforme ayant conduit à l’adoption d’une loi sur la charte des partis politiques est une avancée. Mais il reste convaincu que les problèmes au sein des partis politiques ne se régleront pas avec des lois.
L’argent continue d’être un critère déterminant dans la création et le fonctionnement des formations politiques. « La politique au Bénin tend à s’intéresser aux personnes. On s’accroche aux personnes, à un président de parti ou à un chef d’Etat. Au sein des partis politiques, ceux qui ont les moyens pensent qu’ils peuvent utiliser les autres et les subordonner » poursuit-il.
Ils ne sont pas choisis à cause de leur conviction politique
Cet état de choses s’explique aisément si on analyse la manière dont les partis sont créés. Les membres fondateurs ne sont pas de réels militants parce qu’ils ne sont souvent pas choisis à cause de leur conviction politique.
La question de l’argent dans la politique pourra être réglée progressivement s’il y a un militantisme affirmé dans les partis politiques, estime l’invité de E-télé. En ce moment, tous ceux qui ont des idées pourront les extérioriser, conclut-il.
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