L’affaire qu’on pourrait nommer dossier « Filao » continue d’occuper l’actualité nationale. Après le texte du fils du défunt président qui a inondé la toile ce mardi, c’est le ministre de la Communication du Bénin qui a apporté sa part de vérité sur cette affaire à la faveur d’une sortie médiatique qu’il a faite.
Aucune preuve justificative selon Orounla
On retiendra des propos de Alain Orounla que la résidence en question n’appartient formellement pas au Général Mathieu Kérékou. L’avocat devenu porte-parole du gouvernement s’inscrit en faux contre les allégations de l’ancien ambassadeur du Bénin près de la Turquie. « Il ne s’agit pas de la propriété du Général Mathieu Kérékou mais de la propriété de l’Etat que le Général a occupée pendant 50 ans » a fait savoir le ministre.
Il estime que le regretté n’a d’ailleurs jamais manifesté le désir ou le souhait de l’acquérir. Pour lui, si ce désir existait, des éléments de preuve sur sa paternité seraient visibles. Afin d’apporter du crédit à son développement, il fait par la suite remarquer que la Cour Constitutionnelle qui est l’organe autorisée à faire une telle transaction pour les présidents de la république n’a aucun élément à son actif qui justifierait le droit du Général Mathieu Kérékou sur la résidence Filao.
Bénin : Où est passée notre commune capacité de nous indigner ?
Il n’a pas manqué de balayer du revers de la main, les informations véhiculées par le fils du défunt président dans son texte qui stipulaient en effet qu’un versement de 3 milliards justifiait l’achat de la propriété par l’ancien chef d’Etat. Alain Orounla indique que le gouvernement n’a aucune connaissance de cette information et que Moïse Kérékou n’avait apporté aucune pièce justificative.
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