S400 russe : après la Turquie, Poutine veut vendre à l’Arabie saoudite

En 2017, l’Arabie Saoudite et la Russie signaient un mémorandum d’accord visant à aider le royaume wahhabite dans ses efforts pour développer ses propres industries militaires. L’accord assortit d’une commande conséquente de missiles S-400, aurait été « basé sur l’assurance de la partie russe de transférer la technologie et de localiser la fabrication et la maintenance de ces systèmes d’armement dans le royaume ».

Il a y a peu, la porte-parole du Service fédéral russe pour la coopération militaire et technique Maria Vorobieva, annonçait la mise en place des termes de l’accord et livraison prochaine des S-400.

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Une vente de deux milliards de dollars

2 milliards de dollars, ce serait le montant de la commande de l’Arabie Saoudite pour les S-400, le système de défenses anti-aérien. Un montant qui aurait fuité lors d’une réunion entre le président russe Vladimir Poutine et le roi Salmane ben Abdelaziz Al Saoud. Le S-400 russe serait, selon les observateurs, sans doute l’un des meilleurs systèmes de défense anti-aériens stratégiques en opération aujourd’hui.

Les points forts de la série S-400 seraient sa grande portée, « capable d’atteindre des cibles dans un rayon de 400 kilomètres et à une altitude allant jusqu’à 30 kilomètres », sa capacité de frappe sur différentes cibles et ses capteurs sophistiqués incluant « une capacité anti-furtivité » selon le Service fédéral russe pour la coopération militaire et technique. En outre, la nouvelle arme pouvait être déployée et prête au combat en « cinq minutes », ce qui la rendait extrêmement précieuse en situation critique.

Si le royaume qui disposerait déjà d’un système de défense à courte portée, le Skyguard, s’était résolu à presser Moscou quant à la livraison de ses S-400, ce serait parce que selon les observateurs, une attaque aérienne avait en Septembre dernier, infligé de considérables dommages à l’une de ses plus importantes  usines de traitement de pétrole Aramco, à Abqaiq.

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L’attaque, selon Turki al-Malki, porte-parole du ministère saoudien de la Défense, aurait été perpétrée par « un mélange de missiles de croisière et de drones », en face duquel  Le Skyguard allemand, ayant une trop courte portée, se serait avéré inefficace.

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