La situation de Kidal, une région contrôlée depuis 2014, par les rebelles du MNLA, le Mouvement national de libération de l’Azawad, une organisation politique et militaire majoritairement touarègue ; demeurait une question sensible pour les autorités maliennes. Une situation que Bamako, n’avait jamais accepté, continuant à chercher des voies et moyens pour ramener L’Azawad dans le giron national.
La bourde de Christophe Sivillon
Aussi, lorsque le représentant d’une organisation internationale, dans ses propos semblait entériner la sécession, Bamako voyait rouge. Malgré les appuis internationaux et de multiples offensives de l’armée malienne, la région nord de Kidal était restée un bastion du MNLA.
Et alors que le reste du Mali était aux prises avec les terroristes djihadistes, les autorités de Bamako, avaient toujours redouté que la « situation de Kidal » ne sape leurs efforts et ne déstabilise le pays.
Aussi, lorsque Christophe Sivillon, anciennement employé du ministère Français des Affaires étrangères et depuis 2014, Chef du Bureau des Nations Unies à Kidal ; souhaitait au 4ème Congrès du MNLA à Kidal, la bienvenue à la « délégation venue du Mali » ; les autorités maliennes criaient à la trahison.
Les propos du français, abondamment relayés par les réseaux sociaux avaient suscité l’ire tant d’une bonne frange de la population que des autorités politiques du pays.
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Au point pour le ministère malien des affaires étrangères d’organiser expressément une séance de travail avec le représentant de la MINUSMA, et la représentante spéciale adjointe du secrétaire général des Nations Unies. Une séance de travail à l’issue de laquelle la MINUSMA se serait « engagée à prendre les mesures immédiates proportionnelles à la gravité des faits ».
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