Des soldats américains mettent Donald Trump dans l’embarras

Le chef des opérations spéciales du Navy SEAL, Edward Gallagher, 40 ans, avait été accusé de crimes de guerre après avoir été entre autre, reconnu coupable d’avoir poignardé mortellement un jeune combattant blessé de l’État islamique, et poser pour une photo avec le cadavre. Il aurait également sciemment tués deux civils alors qu’il était posté en tant que sniper en Irak en 2017. Mais le soldat qui avait reçu le soutien officiel du président Trump, pour qui, « celui-ci  ne faisait que son devoir » ; voyait apparaitre contre lui des témoignages plutôt gênants.

Le soldat gracié par Trump, réputé « taré »

Le premier maître Gallagher avait été reconnu coupable de toutes les charges portées à son encontre par un tribunal militaire, en juillet. Mais en Novembre, Il était gracié par le président dans une décision très controversées et critiquée par les autorités militaires. Pour Trump , Gallagher était le modèle du « parfait guerrier ». Ce vendredi cependant, Le New York Times, publiait des interviews vidéo et des SMS inédits de plusieurs anciens membres d’unité de Gallagher dans le corps des ‘’opérations spéciales’’; alors qu’ils étaient interrogés par le Naval Criminal Investigative Service, le Service d’enquêtes criminelles de la marine des États-Unis.

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Dans les entretiens, les membres de l’unité, la Seal Team 7 Alpha Platoon, auraient parlé de Gallagher comme d’un chef des opérations impitoyable. Les membres, alarmés par la conduite de leur chef, en auraient d’abord référé à la hiérarchie militaire, mais avaient été taxés d’insubordination et menacés de voir leur carrière en pâtir. Dans la vidéo, l’opérateur spécial Craig Miller décrivait M. Gallagher comme de quelqu’un de « complètement taré », tandis que l’opérateur spécial de première classe Joshua Vriens lui préférait parler d’un chef de section «toxique», toujours disposé à éliminer «toute cible en mouvement ».

Dans une déclaration en réaction à la vidéo de ses anciens camarades d’unité, Gallagher, qualifiant  les témoignages de propos « mensongers dégoutants » ; avait dit en substance ; « je me suis vite rendu compte qu’ils avaient peur que la vérité ne vienne à se révéler sur la lâcheté avec laquelle ils ont agi au moment des opérations ».

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