L’administration Trump sanctionne l’Iran sur un autre dossier

Entre l’Iran et les Etats-Unis, ce n’est toujours pas le parfait amour. Le gouvernement américain vient en effet de prendre des mesures punitives contre certains hommes politiques irakiens assez proches du régime iranien. Il leur est reproché en effet des actes considérés comme des « violations graves des droits humains ». Il s’agit de  trois membres du Hachd al-Chaabi.

Des avoir gelés…

Cette coalition chiite de paramilitaires est dominée des pro-iran. Les avoirs des mis en cause seront gelés et il est également interdit à tous ressortissants américains de faire affaires avec eux. Ces sanctions ont été prononcées suite à la sanglante répression qu’ont connue les manifestations  du 1^er octobre dernier.

Plusieurs centaines d’Irakiens ont été tués alors qu’ils protestaient contre  le pouvoir, la corruption, le chômage, la pauvreté et les ingérences étrangères. Dans un communiqué rendu public par le secrétaire au Trésor américain Steven Mnuchin, l’Iran est ouvertement pointé du doigt dans cette répression.

« Épouvantable… »

Pour l’officiel américain, c’est « épouvantable » que la République Islamique d’Iran tente d’étouffer les exigences pacifiques des populations irakiennes. Il a fini par réaffirmer le soutien des Etats-Unis aux manifestants. Le secrétaire d’Etat américain avait également donné son avis sur cette situation en Irak.

« Le peuple irakien veut récupérer son pays. Ils demandent des réformes authentiques et veulent des dirigeants dignes de confiance, qui feront passer les intérêts nationaux irakiens en priorité » avait fait savoir Mike Pompeo après son collègue.

Un autre officiel américain est revenu sur la même question lors d’une rencontre avec les hommes des médias à Washington.

Il s’agit de l’adjoint du secrétaire d’Etat américain qui est lui, chargé du Moyen-Orient. David Schenker a dénoncé la présence de responsables iraniens et Irak dans le cadre des négociations devant aboutir au choix d’un premier-ministre.

« C’est un cas d’école qui montre pourquoi l’Iran ne se comporte pas comme un pays normal » déclare-t-il avant d’inviter les responsables politiques des états voisins à respecter l’autonomie politique de l’Irak.