Libye : la France et l’Egypte lancent un appel à Erdogan et Poutine

Le président turc, Tayip Erdogan, après avoir appelé à une résolution « politique » de la crise en Lybie ; faisait il y a quelque jours dans un mouvement qui semblait être une volte-face, en voulant vaille que vaille que l’assemblée nationale passe une loi pour autoriser un déploiement de forces turcs en Lybie. Craignant que de telles interventions militaires ne provoquent l’escalade, les présidents français et égyptiens appelaient ce lundi à « plus de retenue ».

La résolution politique du conflit à tous prix

Selon l’Elysée, le président français, Emmanuel Macron aurait eu un entretien dimanche soir avec son homologue égyptien Abdel Fattah Al-Sissi sur la crise en Lybie. Un entretien  téléphonique à l’issue duquel les deux chefs d’Etat auraient convenu que les différentes parties  libyennes en faction se devaient de donner toutes les chances à la résolution de la crise en Lybie par les moyens politiques et ce  sous les auspices des Nations Unies.

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Un discours pas très différent de ceux tenus depuis la scission de la Lybie en deux. Celle au Nord-ouest dirigée par le GNA de Fayez Al-Sarraj; et celle à l’Est dirigée par le gouvernement provisoire soutenu par le LNA de Haftar. La seule différence cette fois, c’est que les deux camps avaient su s’agréger des soutiens militaires qui faisaient redouter au Caire et à Paris, une escalade militaire. L’alerte serait venue alors que le gouvernement turc, s’étant déjà déclaré prêt à soutenir le GNA, avait dès hier lundi soumis sa motion d’autorisation de déploiement au Parlement, avec un vote qui pourrait avoir lieu dès ce jeudi.

D’où la concerne du président Macron et du président Al-Sissi, qui appelaient la « plus grande retenue ». S’il était vrai que les pourparlers parrainés par l’ONU avaient jusqu’ici donné très peu de résultats probants, pour les deux chefs d’Etat, ils restaient la meilleure chance de paix. Cependant, pour les experts, si important, était de  soutenir ce qui restait de l’unité libyenne ; plus important serait de  « protéger la neutralité et l’indépendance de sa banque centrale ainsi la gestion des ressources pétrolières » du pays.

Une réponse

  1. Avatar de Hassen beinmenahel
    Hassen beinmenahel

    La pudeur si elle disponible veut que ceux qui ont été les destructeurs de la Libye ne s’en mêlent plus. Les bourreaux ne sont guère habilités à panser les blessures des victimes. Les offenses faites aux populations Libyennes finiront par payer et cela se confirme par ce proverbe de chez nous. QUELQUE SOIT LA LONGUEUR DE LA NUIT LE SOLEIL FINIRA PAR SE LEVER.

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