Les nouvelles s'enchaînent pour Patrick Balkany. En effet, le maire de Levallois-Perret a vu sa troisième demande de remise en liberté être refusée par la justice française. Un terrible désaveu pour cet élu LR, condamné il y a trois mois, pour fraude fiscale et blanchiment d'argent. Son procès en appel débutera le 11 décembre prochain.
Patrick Balkany espérait probablement sortir de prison et retrouver un train de vie, normal. Problème, la justice a estimé que sa demande de remise en liberté était « recevable », mais « non fondée ». Résultat, sa troisième demande de remise en liberté a été déboutée et l'édile de 71 ans, comparaîtra lors de son procès en appel, en tant que détenu aux yeux de la justice. Attendue pour le 11 décembre prochain, cette nouvelle instruction sera très importante pour l'avenir de Balkany.
Une troisième demande refusée par la justice
Condamné à cinq années de prison ferme, avec mandat de dépôt, et dix ans d'inéligibilité pour un fait de blanchiment d'argent, aggravé de fraude fiscale, Patrick Balkany est derrière les barreaux depuis trois mois maintenant. S'il garde une base de féroces soutiens, notamment du côté de sa ville de Levallois-Perret, ce dernier n'a plus beaucoup de proches sur qui se reposer d'autant que sa femme, Isabelle Balkany, a elle aussi été condamnée à trois ans de prison, assorti là encore, d'une peine d'inéligibilité.
Les Balkany, complètement ruinés
Outre cette situation délicate pour eux, le couple Balkany a vu la totalité de ses biens être saisis par la justice française. Leur moulin de Giverny, dans l'Eure, qui fait d'ailleurs office de résidence principale, a également été placé sous le sceau de la justice. Preuve que leur situation économique est plus que délicate, les deux ont également dû renoncer aux services de leur avocat, Me Eric Dupond-Moretti, dont les honoraires étaient trop importants.