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Vladimir Poutine : des propos qui relancent le débat sur son départ

En Russie, selon la constitution, le président est obligé de quitter son poste au terme de deux mandats ‘’successifs’’. Cela signifierait que, le président Vladimir Poutine élu à la tête du pays en mai 2012 puis réélu en mars 2018 pour un mandat de six ans, devrait logiquement quitter le Kremlin en 2024. Quitte à y revenir. Mais ce serait sur ce dernier point, que ce jeudi, le président au cours de son habituelle conférence de presse annuelle, aurait lancé la polémique.

Quand Poutine sème la confusion

Le président Vladimir Poutine au cours de sa conférence de presse marathon, 4 heures d’horloge avait suggéré que la règle constitutionnelle limitant à deux les mandats présidentiels consécutifs, pourrait être supprimée.

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Lorsque l’un des journalistes présent à la messe avait demandé s’il envisagerait de rester au-delà de son mandat actuel, qui se termine en 2024, M. Poutine refusant de répondre directement, avait plutôt rappelé comment il avait été contraint de se retirer de la présidence en 2008 en raison des règles actuelles. « Votre humble serviteur a accompli deux mandats, puis il a quitté le poste et avait le droit constitutionnel de retourner au poste de président, parce qu’il ne s’agissait pas de deux mandats successifs » avait déclaré le locataire du Kremlin, mais rajoutant tout de suite : « Certains de nos experts et personnalités publiques ont été gênés par cette clause. Nous pourrions, bien sûr, la supprimer ».

Cependant, et ce serait là que le bât blesserait, le président avait omis, pour certains à dessein, de préciser sa pensée sur ce qui devait être « supprimé ». La limite des deux mandats, ou la consécutivité des deux mandats ?  

La première option, permettrait au président Poutine de continuer à tenir les rênes de la Russie pour encore très longtemps, et lui permettre de dérouler le plan ambitieux qu’il aurait élaborer pour redorer le blason de la « mère patrie ». la seconde mettait un terme définitif à sa présence au Kremlin passé 2024. Restait néanmoins, une troisième option, celle de ne rien modifier à la Constitution et de permettre au Président Poutine de se retirer en 2024, quitte à réitérer le scénario de 2008.

Mais avait tenu à préciser le président Vladimir Poutine, « Tout cela pourrait être fait, mais seulement après une préparation solide et une discussion approfondie dans la société ». Encore quatre années donc pour voir venir.

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Une réponse

  1. Avatar de Justice Will Prevail
    Justice Will Prevail

    Je crois qu’il serait bon votre journal d’éviter des interprétations bizarres comme si la Russie était un pays africains en proie à la mauvaise gouvernance. Poutine n’a pas dit qu’il souhaite une modification de la constitution qui le maintiendrait au pouvoir au-delà de 2024. Mais il a laissé entendre qu’il pourrait avoir une modification de la constitution pour éviter qu’un président puisse faire plus de deux (02) mandats car aujourd’hui en Russie un président peut faire plus de deux (02) mandats si ce supplément n’est pas consécutif. C’est là une réforme similaire à ce qui a été fait au Bénin. Et cela ne veut pas dire qu’en cas d’une modification de constitution, il sera décrété qu’il s’agit d’une nouvelle république. C’est en Afrique que les choses se passent ainsi.

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