Il faut que le président Patrice Talon pense en cette année 2020 à des mesures pour soulager les Béninois qui depuis trois ans de la rupture sont contraints à « serrer les ceintures ». Le président de l’association La voix des consommateurs au Bénin en fait le plaidoyer à l’endroit du chef de l’Etat. « Ça souffre vraiment », dit Robin Accrombessi.
La voix des consommateurs reconnait que le président Talon et son gouvernement font des efforts mais avoue que le volet social n’est pas encore perceptible. «Monsieur le président de la République, nous apprécions les efforts que vous faites pour le développement du pays mais … les consommateurs béninois soufrent énormément. Je vous prie de voir dans quelle mesure vous pourriez soulager un peu les consommateurs », plaide Robin Accrombessi sur Eden Tv dans son message du nouvel au chef de l’Etat.
De grandes ambitions mais la faim
«Globalement, de grandes ambitions mais nous les consommateurs nous ne ressentons pas encore l’axe du volet social », ajoute le président de La voix des consommateurs au sujet des trois ans du programme d’action du gouvernement. Il reconnait qu’il y a des routes qui construites.
Mais aussi, reconnait-t-il qu’il faut parfois « serrer la ceinture » pour réussir. Seulement, il estime que s’il le faut tel que des Béninois sont amenés à le faire, finalement des enfants seront mal nourris et il y aura des retards de croissance avec évidemment des conséquences sur le développement. « Ça souffre vraiment », insiste-t-il.
« Le peuple ne peut pas supporter »
Robin Accrombessi estime qu’il y a des charges qui s’ajoutent à cette souffrance du consommateur béninois. L’augmentation du coût d’électricité annoncée par le gouvernement en Conseil des ministres pour prendre effet à partir de cette année 2020 en est une, à l’en croire.
Il souligne que la subvention évoquée est provisoire et qu’il ne voit pas en quoi cela va profiter aux consommateurs. De plus, dès 2021, le pourcentage d’augmentation va doubler. « Le peuple ne peut pas supporter cette augmentation», défend Robin Accrombessi. «Le gouvernement doit revoir les choses pour que ça ne se corse pas davantage. Sinon, je ne suis pas sûr que nous puissions aboutir à une fin heureuse», affirme-t-il.
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