Elle est rejetée. La demande d’un citoyen, qui sous couvert de l’anonymat, demandait à la Cour africaine des droits de l’Homme et des Peuples d’ordonner à l’Etat béninois de surseoir à l’exécution de la condamnation de l’ex premier ministre Lionel Zinsou jugé coupable d’usage de faux et dépassement de frais de campagne par le tribunal de première instance de Cotonou le 2 août 2019.
Par une ordonnance en date du 2 décembre 2019, la Cour mentionne que le requérant, dans sa requête du 3 août 2019 contre l’Etat béninois, « n’a pas fourni assez d’informations pour démontrer l’extrême gravité ou l’urgence et le risque de dommage grave et irréparable pour lui ».
La Cour souligne qu’elle ordonne les mesures provisoires « dans les cas d’extrême gravité et lorsqu’il s’avère nécessaire d’éviter des dommages irréparables à des personnes ». Ci-dessous, l’ordonnance de la Cour.
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