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Assassinat de Soleimani : Trump l’avait approuvé depuis Juin 2019 si …

La mort du général Qassem Soleimani, survenue il y a quelques jours, a failli transformer la région du Moyen-Orient en un vaste terrain de guerre. En effet, Téhéran a eu énormément de mal à accepter l’assassinat de l’un de ses hommes forts, menaçant de s’en prendre violemment aux intérêts américains. Si la situation s’est calmée, les tensions restent palpables.

Si l’action militaire entreprise par les forces américaines a pu surprendre, celle-ci était toutefois préparée depuis de plusieurs mois déjà. Ainsi, dès juin 2019, le président américain a insisté sur le fait qu’une telle opération pourrait avoir lieu dans le cas où un soldat américain venait à mourir des suites de la recrudescence des offensives iraniennes. 

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John Bolton souffle l’idée à Trump

Selon certains officiels, John Bolton, ancien conseiller à la sécurité nationale, avait d’ailleurs insisté sur le fait que le gouvernement américain se devait de trouver un moyen de répondre férocement à la moindre incartade iranienne, alors que la zone était déjà sous tension à cause de la destruction d’un drone américain par les forces iraniennes. Il aurait alors proposé un plan visant à mettre fin aux opérations de Soleimani. Une idée très rapidement soutenue et validée par Mike Pompeo.

Si le président américain n’est pas resté insensible à cet appel du pied, ce dernier a toutefois tenu à calmer le jeu, affirmant que cette opération ne serait menée que dans le cas ou un Américain venait à être abattu. Si aucun d’entre eux n’est décédé peu avant la mort du général iranien, Soleimani était toutefois soupçonné de préparer une action d’envergure, poussant Washington à vite devoir agir. Architecte de la politique iranienne à l’étranger, le général était considéré comme l’un des hommes plus importants du corps des Gardiens de la Révolution.

L’exécutif tente de se défendre

Toutefois, de nombreuses critiques ont été émises. Pour certains, l’argument de l’action imminente ne tient pas et ils ont été nombreux à réclamer des précisions sur cette dernière, notamment chez les démocrates élus au sein du Congrès. Du côté de l’administration, on assure toutefois que l’idée de tuer Soleimani était sur la table depuis 2017, mais qu’elle n’a jamais été considérée comme une première approche efficace. Les choses ont toutefois évolué sous l’ère Bolton, qui était connu pour vouloir adopter une ligne très dure et sans concessions à l’encontre du régime iranien.

Un choix assumé par Washington

Une preuve que le gouvernement souhaite faire patte blanche. En affirmant que de nombreuses options étaient sur la table et que les solutions commençaient à se faire moindre, l’exécutif se place ainsi comme le seul et unique garant de la sécurité des Américains. En outre, la Maison Blanche semble faire passer un message selon lequel elle souhaitait que les choses se passent différemment. Malheureusement, les éléments étaient tels qu’il n’y avait pas d’autre choix, sinon celui de ne rien faire et prendre le risque de voir les intérêts américains être véritablement bousculés.

Une réponse

  1. Avatar de zob
    zob

    le strop…un home fort…

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