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Attaque iranienne : l'armée américaine contredit Trump

Malgré une relative accalmie, la tension n’est toujours pas retombée entre les États-Unis et la République Islamique d’Iran. Début Janvier, l’armée américaine avait mené un raid aérien à Bagdad, la capitale de l’Irak pour éliminer le puissant général iranien, Qassem Soleimani. La mort de ce personnage très influent au Moyen Orient a provoqué une escalade des tensions qui a fait craindre le pire à toute la communauté internationale. Par la suite, Téhéran a promis de venger la mort du général Soleimani mais les États-Unis avaient menacé la République Islamique contre toutes actions de représailles visant à nuire aux intérêts américains.

Malgré les menaces venant de Washington, l’Iran a procédé à des tirs de missiles dans la nuit du 07 au 08 Janvier contre les bases américaines d’Aïn al-Assad et d’Erbil en Irak. Environ 5200 militaires américains sont stationnés au niveau de ces deux bases. Peu après cette riposte iranienne, le président américain Donald Trump a fait une allocution télévisée où il a assuré qu’il n’y a eu aucun blessé américain lors de l’attaque de l’Iran qui a visé la base d’Aïn al-Assad et d’Erbil.

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Trump dans l’embarras

Cependant, ce jeudi 16 janvier, l’armée américaine a pris le contre-pied de Donald Trump en admettant que des blessés américains furent enregistrés lors de l’attaque iranienne. Dans un communiqué, le capitaine Bill Urban, porte-parole du commandement militaire central a expliqué qu’au moins 11 soldats ont été soignés suite aux explosions liées aux frappes de missiles iraniens, plusieurs d’entre eux auraient été évacués vers des centres de santé de référence pour y subir des examens approfondies. « Dans les jours qui ont suivi l’attaque, par mesure de précaution, certains membres du personnel ont été transportés de la base aérienne d’Aïn al-Assad, en Irak, vers le Centre médical régional de Landstuhl, en Allemagne. D’autres ont été envoyés au camp d’Arifjan, au Koweït, pour y subir un examen de suivi » a notifié le capitaine Bill Urban.

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