Dans son discours inaugural du conseil national du parti Restaurer l’Espoir, hier, l’ancien ministre de Talon, Candide Azannaï a envoyé des piques aux autres membres de la résistance qu’il a qualifiés de traîtres. Comme à son habitude, le président du parti Restaurer l’Espoir n’est pas allé par quatre chemins pour critiquer les autres membres de la résistance à Talon née dans la période électorale de 2019.
Il a rappelé que «c’est le peuple qui a inauguré et posé les bases de la résistance nationale». Et que le point de départ est le 28 avril où «ce peuple a manifesté sa résistance à travers les urnes». Selon lui, «il a fallu toutes les gymnastiques pour envoyer le taux de participation à 27%». Il a expliqué aux délégués venus des 12 départements que le parti Restaurer l’Espoir a proposé à la résistance nationale, la non-violence. Parce que «nous sommes convaincus, de par notre expérience, qu’on ne peut pas un régime dictatorial par la violence». Car, «le régime dictatorial est par essence un régime violent qui s’est organisé pour la violence». Et si «vous lui opposez la violence vous jouez sur son terrain». Mais, à l’époque, les gens ont été incapables de suivre la proposition de ce parti.
L’ancien député explique que curieusement c’est «des traitres, les Bobodioufs, les comédiens, les irrésolus, les jouisseurs, les indolents qui ne comprendre rien pratiquement à comment conduire une lutte de résistance qui ont servi de prétexte au despote pour s’attaquer à la vie des paisibles citoyens». Il a indiqué que ces traites qui étaient tapis dans leurs rangs ne cherchaient qu’à travers les membres de la résistance, des boucs émissaires. Il a précisé que le parti Restaurer l’Espoir n’a aucun problème autre que le souci des valeurs et des principes.
Alors qu’eux autres, «ils étaient venus pour des règlements de comptes particuliers avec leur ancien associé». En son temps l’homme a porté la voix du parti pour dire qu’il n’est pas question de «substituer l’objet de la résistance à des querelles de personnes». Pendant que «ces trouillards rivalisaient à dire qu’on ne peut pas faire de discours, on ne peut pas parler aux populations, d’allumer des torches, de prendre des gourdins pour aller affronter les chars et les canons».
Et comme il y a eu des morts, «ces traites, qui ces derniers jours jouent à de la comédie, pensent qu’il faut faire table raser et dire à toute l’opposition de les rejoindre». Candide Azannaï pense qu’ils ne connaissent rien de la politique. Il a rendu hommage à ceux qui sont restés loyaux à la résistance comme l’ancien président Nicéphore Soglo et son épouse, Rosine Soglo.
Quant à «ceux qui sont venus chercher des auto-stops électoraux et qui se sont fourvoyés, nous sommes en train de les voir». Pour le président Candide Azannaï, les mêmes sont en train de développer leur dernière comédie. «On ne peut pas se réunir autour d’un objet de fraude qui est le certificat de conformité», a laissé entendre Azannaï qui estime qu’après «52 jours de résidence surveillée, on ne peut pas venir raser les murs».
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