Burkina Faso : des citoyens veulent affronter les terroristes

Lourdement frappé par des attaques terroristes depuis quelques années, le pays des hommes intègres peine à faire face au phénomène. Ce mardi 21 janvier 2020, les députés à l’Assemblée nationale burkinabé ont voté une loi pour autoriser le recrutement de volontaires qui seront engagés dans la lutte contre le terrorisme. Cette décision serait motivée par la dernière attaque perpétrée par les terroristes le lundi dernier. Selon les autorités du pays, l’attaque a été commise par un groupe armé de terroristes qui ont tiré sur des citoyens dans le marché du village Nagraogo dans la commune rurale de Barsalogho. Cette attaque a occasionné la mort de 36 civils.

C’est dans la visée de lutter contre d’éventuelles attaques que ces élus du peuple ont adopté dans leur totalité la loi qui autorise le recrutement des volontaires âgés d’au moins 18 ans pour la défense de la patrie. D’après le gouvernement, les volontaires qui seront recrutés recevront une formation initiale de 14 jours sur « l’armement, les tactiques élémentaires (embuscades, postes d’observation…), l’éducation civique et morale, les règles de discipline, les principes d’usage des armes et le respect des droits de l’homme. »

Publicité

Il ne doivent appartenir à aucune formation politique

Ces volontaires auront pour cadre d’action leur milieu de vie. Il sera également mis à leur disposition du matériel pour la communication et la surveillance. Ils ne devront être membre d’aucune organisation à caractère politique. En effet, pour éviter qu’ils prennent part à leur tour au terrorisme, le ministre de la défense Moumina Cheriff Sy a annoncé que le recrutement sera effectué par les habitants des villages et qui vont procéder à la suite à une enquête de moralité sur les recrues.

Par ailleurs, le président de la République Roch Kaboré a décrété un deuil national de 48h allant du mercredi 22 janvier à 00h au jeudi 23 janvier à 24h, qui est observé sur toute l’étendue du territoire national en mémoire des victimes de l’attaque du 20 janvier.

2 réponses

  1. Avatar de (@_@)
    (@_@)

    En clair, on touche du doigt l’incurie qui consiste à négliger l’Education dans un pays.
    S’agissant de personnes ancrées dans le terroir pour le renseignement, l’idée est bonne, mais ça consiste à leur faire faire le travail que l’Armée nationale ne sait (ou ne veut) pas faire.
    Pour le reste, principe de primo-intervenants, dans la population à protéger, pourquoi pas, mais la copie est nulle et clairement à revoir.

    \\\\ ///
    (@_@)

  2. Avatar de (@_@)
    (@_@)

    Idée intéressante qui porte la marque d’une décision irréfléchie, d’une mise en œuvre irréaliste et des dangers potentiels qu’elle porte avant d’être réalisée.
    – 2 semaines de formation : impossible. Tu formes des mecs dangereux pour eux même et les autres, qu’ils sont sensés défendre. Aptitude au combat proche de 0
    – Respect des Droits humains. Même ceux qui sont censés les former ne les pratiquent pas. Ni ceux qui dirigent le pays.
    \\\\ ///
    (@_@)

Répondre à (@_@) Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité