Mercredi, un enfant clandestin était retrouvé mort dans le train d’un avion à l’aéroport de Paris. L’avion avait décollé mardi soir de l’aéroport d’Abidjan et avait atterri à l’aéroport Charles de Gaulle en France tôt le mercredi matin. L’enfant, d’un jeune âge, serait, selon les responsables de la compagnie, mort probablement gelé ou asphyxié. Pour les autorités ivoiriennes, c’était un incident qui ne devait plus à l’avenir se réitérer.
Le ministère ivoirien des transports dit avoir pris des mesures
sur les plates-formes d’embarquement ivoiriennes et notamment sur le plus important du pays, l’aéroport Internationale Felix Houphouët Boigny d’Abidjan. Les enquêtes seraient en cours, en France, pour comprendre le modus operandi de cet acte de clandestinité, et surtout situer les responsabilités.
Mais à Abidjan, les autorités ivoiriennes sembleraient avoir déjà pris la mesure de l’incident, puisque par un communiqué de presse, le ministre ivoirien des transports, Amadou Kone, affirmait que des dispositions auraient été déjà prise pour « que ce type d’incident ne se reproduise plus sur les aéroports ivoiriens ». Le ministre devançant les conclusions de l’enquête, annonçait également que l’Etat ivoirien comptait porter plainte « contre X pour violation grave des dispositions de sécurité aéroportuaire et mise en danger d’autrui ».
La Côte d’Ivoire, malgré le fait qu’elle était considérée comme une économie relativement dynamique en Afrique avec une croissance annuelle de 8% depuis 2012, n’avait pas été épargnée de la grande vague d’émigration vers l’Europe de ces dernières années. Selon CESVI, l’une des plus grandes organisations humanitaires en Italie, ce serait en 2017, 8 753 migrants âgés de 14 à 24 ans qui seraient arrivés en Italie en provenance de Côte d’Ivoire, dont 1 474 mineurs non accompagnés.
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