France : en plein journal, un célèbre journaliste se lâche

Laurent Delahousse, présentateur depuis plus d’une dizaine d’années du journal télévisé sur une chaine française, France 2 en l’occurrence ; faisait ce dimanche, alors qu’il était en pleine présentation, une remarque qui aurait grandement surpris. Une remarque sur un ton familier qui ne correspondait que très peu ou pas du tout à l’éthique de la fonction et qui aurait néanmoins eu le mérite d’induire une attention particulière sur le message que le présentateur voulait faire passer.

Tous des « Cons… »

« Le JT est la machine télévisuelle et symbolique qui construit un regard commun et donc un bien commun. Celle-ci est incarnée par un corps et un visage qui donnent du sens à ce qui se passe » dixit Olivier Aïm, Docteur en sciences de l’information et de la communication, et maître de conférences au CELSA, l’une  des quatorze écoles de journalisme les plus cotées en France. Ce visage, Laurent Delahousse l’incarnerait pour le JT de France 2, l’une des grandes messes de l’information les plus suivis après celle de TF1. L’homme, rapportait les médias, y avait su imposer son style particulier, tout en « décontraction ».

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Mais ce dimanche, sur un sujet qui pour l’homme revêtait certainement une importance particulière, le journaliste semblait être sorti de ses gonds. Alors qu’il annonçait la découverte par l’agence spatiale américaine, NASA, d’une nouvelle planète « avec présence d’eau à l’état liquide », le présentateur avait fait un parallèle avec les problèmes environnementaux et climatiques que traversait celle que nous habitons. Et Delahousse, de dire espérer que « ceux (…)  qui habiteront un jour » cette nouvelle planète seraient « un peu moins cons que nous pour la vie et y vivre plus longtemps que nous sur cette planète ».

La planète Terre serait selon de nombreux scientifiques inexorablement conduite, sous les effets de l’action de l’homme, à sa « perte », par l’émission inconsidérée de gaz qui provoquaient un réchauffement inhabituel de son atmosphère. Et selon des observateurs, ni les alertes scientifiques, ni les mobilisations citoyennes, n’auraient réussi à induire un réel changement de mentalité et de comportement de « nos civilisations restées prisonnières d’un modèle de « développement » destructeur qui n’offrait aucune perspective  d’avenir ». Un discours auquel semblait être sensible, le journaliste, père de cinq enfants dont un garçon, le seul, Lino, né il y a quelques jours.

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