Google : un ex-employé porte une grave accusation contre le géant du web

Ross LaJeunesse, principal responsable des politiques publiques et internationales de Google, quittait En avril passé, la « boîte ». Mais dans un article publié hier jeudi, Le désormais candidat au Sénat américain pour l’état du Maine, confiait avoir été poussé vers la sortie à cause de sa prétention à vouloir défendre le droit de minorités. Mais pas uniquement, l’homme serait devenu gênant au regard des velléités de l’entreprises à vouloir pénétrer le marché chinois.

Google, en soutien aux violateurs des droits humains ?

M. LaJeunesse avec ses 11 années passées chez Google à la tête du département des relations internationales, était probablement le plus dissident des cadres supérieurs de l’entreprise. Mais son action chez Google Inc., prenait toute son ampleur et devenait même majeure alors que le moteur de recherche décidait en 2010 de sortir de Chine en raison de la politique de censure imposée par le géant de l’Est en matière de sécurité et de liberté d’expression.

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A ce moment-là, la compagnie aurait demandé à LaJeunesse, de mener un  travail de recherche sur les politiques publiques internationales de la compagnie en matière de droits de l’homme et surtout de d’analyser la pertinence, de ce point de vue, du très controversé «Projet Dragonfly » un moteur de recherche chinois devant être censuré. Le chef de département se serait alors mis au travail et aurait conçu un programme des droits de l’homme pour formaliser les principes de Google Inc. en faveur de la liberté d’expression et de la vie privée.

Un programme qui permettrait à Google Inc., « dans des fonctions telles que la chaîne d’approvisionnement, les politiques, l’éthique et la conformité ;  d’intégrer, de coordonner et de hiérarchiser l’évaluation des risques liés aux droits de l’homme » avait confié Lajeunesse. Mais pris dans cet angle, un programme qui mettait et pour longtemps  le projet « DragonFly » à la poubelle. Une chose que ne pouvait accepter la compagnie qui voyait en la Chine, un marché en plein essor, et une remarquable opportunité pour acquérir « des bénéfices plus importants et un cours des actions encore plus élevé ». Le programme était donc brusquement arrêté et Lajeunesse, poussé vers la sortie.

Mais en juillet, deux mois après le départ de Lajeunesse, son remplaçant, Karan Bhatia, déclarait lors d’une audition de la commission judiciaire du Sénat que Google Inc. avait finalement décidé d’abandonner le « projet Dragonfly ».

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