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Menace contre 52 sites iraniens : le Pentagone confond Trump

Il y a quelques jours, le président américain Donald Trump affirmait que l’exécutif avait dressé une liste de 52 sites susceptibles d’être visés par les forces armées américaines, dans le cas où Téhéran optait pour la vengeance, suite à la mort du général Qassem Soleimani. Une provocation qui a alors suscité la colère de la communauté internationale, Trump pouvant se rendre coupable de crime de guerre.

En effet, ce dernier a affirmé vouloir frapper des sites historiques et culturels iraniens, des faits violant très clairement les règles internationales du conflit armé. De là à ce que le président américain soit considéré comme un criminel de guerre, l’Iran y a songé. En effet, Téhéran a affirmé que les menaces américaines n’étaient pas sérieuses, Washington ne pouvant pas dépasser une ligne rouge telle que celle fixée par les règles internationales de Genève. 

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Donald Trump, un président contredit

D’ailleurs, face au buzz engendré par le message posté par le président Trump, Mark Esper, secrétaire à la Défense, a affirmé au cours d’une conférence de presse tenue lundi organisée du côté du Pentagone, que les États-Unis n’allaient pas s’embarquer sur ce terrain-là. Ainsi, il apparaît désormais clair que les forces armées respecteront avec vigueur les règles internationales définissant les conflits armés. De fait, les sites cultures et historiques seront protégés en cas d’offensive américaine sur le sol iranien.

Les sites historiques, préservés

Soucieux de voir la Convention de Genève être respectée, Esper a ainsi tenu à calmer les esprits en contredisant le président américain. L’UNESCO a d’ailleurs, elle aussi, décidé de répondre aux menaces du président Trump, rappelant que malgré le retrait fin 2018 des États-Unis, de cette organisation, le pays a bel et bien signé deux conventions, en 1954 ainsi qu’en 1972 dans lesquelles Washington s’engage à ne pas endommager le patrimoine historique d’une nation, elle aussi signataire. 

Une réponse

  1. Avatar de Samuel AMEWOU
    Samuel AMEWOU

    On va demander que la grâce Divine dans ça

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