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Probable guerre contre l’Iran : les démocrates en guerre contre Trump ?

Donald Trump monte une nouvelle fois au front et critique le Congrès. Déjà visé par une procédure de destitution, passée depuis, de la chambre des Représentants, au Sénat, le président américain a cette fois-ci affirmé qu’il n’avait pas besoin de l’aval de la plus haute instance américaine, pour mener des représailles contre l’Iran, aussi disproportionnées soient-elles. 

Une manière pour lui de se poser en un véritable chef de guerre qui n’a absolument pas besoin de l’Assemblée ni même du Sénat pour mener à bien sa politique. Pour rappel, le président a donné l’ordre de frapper en Irak, les forces armées éliminant le général iranien Qassem Soleimani. Une initiative qui a véritablement agacé le Congrès américain et notamment l’opposition, celle-ci n’ayant pas été mise au courant de ce qui se tramait. 

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Trump répond aux démocrates et ironise

Face à l’indignation des démocrates, matérialisée par la stupeur de Nancy Pelosi, le président Trump s’est alors tourné vers twitter, affirmant non sans ironie, que ses messages posés sur les réseaux sociaux avaient valeur de communication officielle dès lors qu’ils évoquaient la situation en Iran. Une réponse qui intervient alors que deux élues démocrates ont d’ores et déjà confirmé leur intention de déposer une motion visant à empêcher Washington d’annoncer une guerre contre l’Iran, et ce, de manière unilatérale.

Selon Trump, cette disposition n’a d’ailleurs pas lieu d’être. Selon lui, dès lors que les intérêts où les citoyens américains sont mis en danger, voire même touchés, il est du ressort de l’exécutif de répondre « rapidement et totalement » a-t-il ainsi affirmé. Trump ajoutera ensuite que, peu importa la teneur de la réponse, que celle-ci soit disproportionnée ou non par rapport aux faits enregistrés jusque-là, le Congrès n’avait pas à exiger un avis légal. Là encore, la sortie du président américain a fait jaser.

Mike Pompeo défend la position de l’exécutif

Interrogé, Chuck Schumer, chef de la minorité démocrate au Sénat a ainsi estimé que le Congrès étant relayé au second rang par le président américain et que son rôle, primordial au sein de la vie politique, doit prévaloir sur les envies d’une seule personne. Des propos balayés d’un revers de la main par Mike Pompeo, qui a affirmé qu’à ce jour, l’exécutif américain a toujours agi dans le respect des lois et de la Constitution américaine. À ce titre, la Maison-Blanche n’a rien à se reprocher et continuera à agir en tant que tel.

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