USA : Mystère autour de faux sms invitant des américains à aller combattre l’Iran

Un canular qui n’a pas dû faire rire grand monde. En effet, selon les autorités américaines, des centaines de citoyens ont eu la peur de leur vie en recevant un SMS indiquant qu’ils étaient désormais éligibles à la conscription. Dans les faits, cela veut dire qu’en cas de déclaration de guerre entre l’Iran et les États-Unis, ces derniers pourraient être appelés afin de grouper les rangs.

Une blague douteuse, d’autant qu’aux États-Unis, la conscription n’existe plus. En effet, Washington dispose désormais d’une armée de métier et les civils en âge de se battre ne seront plus appelés. Des messages totalement inventés donc, ce qui a passablement agacé les services de recrutement de l’armée américaine. Résultat, ces derniers ont tenté de réagir, affirmant que les SMS envoyés ne provenaient, en aucun cas, des instances officielles. 

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Un canular parfaitement organisé

La blague elle, a été savamment organisée. En effet, les personnes ayant reçu les SMS n’ont toutes pas eu le même à lire, ces derniers étant travaillés en fonction du lieu de résidence. Ainsi, entre New York et la Californie, les destinataires ont eu droit à du contenu différent et bien préparé, donnant l’air à ces messages d’être plus vrais que nature. Pire encore, certains des SMS ont utilisé l’identité réelle d’officiers et autres gradés. De fait, dans le cas ou une personne souhaitait vérifier les informations lues sur un moteur de recherche, celle-ci aurait été amenée à découvrir que le membre du personnel cité œuvrait bien au sein des forces armées.

Des milliers d’américains invités à se tenir prêt

À ce jour, nul ne sait qui peut être derrière cette vaste blague et l’enquête, récemment lancée, continue son cours. La conscription elle, n’a pas été utilisée depuis la guerre du Vietnam, en 1973. Face au développement et à la professionnalisation de son armée, le gouvernement américain n’a pas eu besoin d’avoir recours à l’appel de civils. Un canular réussi donc, puisque même aux plus hautes sphères de l’État, les réactions ont été nombreuses. Pas sûr, cependant, que les destinataires et lecteurs aient apprécié le trait d’humour.

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