Le Bénin veut réhabiliter le Fort Portugais. La première phase de ce projet de réhabilitation a démarré hier lundi 24 février au Musée historique de Ouidah, par la remise de site à l’entreprise adjudicataire. 2.843.629.135 FCFA, c’est le coût global de la première phase de réhabilitation du Fort Portugais qui a été lancé lundi dernier. Cette première phase va durer 10 mois pour compter du 1er mars 2020.
Elle s’inscrit dans un vaste projet du Programme d’action du gouvernement et piloté par l’Agence nationale de promotion des patrimoines et de développement du tourisme (ANPT). Financé par la Banque mondiale, ce projet entre dans le cadre de la mise en œuvre du Projet de compétitivité du tourisme transfrontalier (PCTT). Selon le directeur général de l’ANPT José Pliya, ce premier grand projet de Ouidah «va révéler le tourisme béninois».
Il a expliqué que cette la première phase consiste «à la réhabilitation du Fort Portugais qui est un bâtiment historique avec une histoire patrimoniale. Le projet en entier est reparti en trois phases». La maison du gouverneur et la chapelle vont être réhabilitées. La caserne esclaverie, un pré-show pour les groupes de visiteurs et les scolaires, un snack bar, des espaces de vente pour artisans, des boutiques vont être construits.
Le Représentant résident de la Banque mondiale au Bénin Atou Seck a exprimé l’engagement de l’institution qu’il représente à toujours accompagner le Bénin pour la mise en œuvre de tous les projets vitaux pour le développement du pays. Le ministre du Tourisme, Jean-Michel Abimbola a indiqué que la réhabilitation du Fort Portugais de Ouidah rentre dans le cadre du vaste chantier de réhabilitation de la cité historique de Ouidah par le gouvernement pour en faire un centre touristique par excellence.
Il a fait remarquer à l’entreprise en charge des travaux qu’«aucune tolérance ne sera accordée à la lenteur ou au manque de diligence dans l’exécution des tâches qui vous incombent». A noter que les études sont très avancées en ce qui concerne la deuxième phase des travaux qui va consister à la construction du Musée international de la mémoire et de l’esclavage (MIME).
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