Un colloque international de deux jours se tient depuis ce vendredi 28 Février 2020 à Cotonou pour marquer la fin des travaux de la conférence des forces vives de la nation. Sur initiative de l’association béninoise de droit constitutionnel (Abdc), le colloque réunit plusieurs constitutionnalistes du Bénin et d’Afrique mais marqué par les témoignages de deux personnalités à l’époque proches du Général Mathieu Kérékou.
L’objectif de ce colloque international est de faire dans un premier temps, un bilan d’exercice démocratique au Bénin et en Afrique et enfin, saluer l’action du Président Robert Dossou, au service des droits de l’homme, de la paix et de la démocratie en Afrique. Soutenu et financé par les fondations Osiwa, Friedrich Ebert et Konrad Adenauer, le colloque a été marqué par la présence du garde des sceaux, ministre de la justice, du président de la cour constitutionnelle mais surtout les témoignages des anciens ministres Pierre Osho et Paulin Hountondji.
Les témoignages …….
L’ancien ministre d’Etat chargé de la défense nationale, Pierre Osho et ancien directeur de cabinet du Président Kérékou a notamment évoqué à l’assistance les contours de sa collaboration avec l’ancien Président Mathieu Kérékou et les mobiles de l’organisation d’une conférence des forces vives de la nation. Ce n’est pas la France qui a imposé au Bénin, l’organisation d’une conférence nationale. L’idée est venue non seulement de Pierre Osho et approuvée par le Général Mathieu Kérékou lui-même. Il a par ailleurs rappelé que le président Kérékou a juste recueilli l’avis de l’ambassadeur français en mission au Bénin à l’époque. La conférence des forces vives de la nation est une initiative purement béninoise, a insisté l’ancien ministre Pierre Osho.
L’ancien ministre Paulin Hountondji a évoqué les circonstances de l’élection de monseigneur Isidore De Souza pour présider la conférence nationale. Il y a eu 8 abstentions dont celle de Paulin Hountondji car selon lui, le religieux ne serait pas suffisamment objectif et ne devrait pas se mêler de la politique. Néanmoins, il a indiqué que la conférence a pu aboutir à cause de la personnalité de Monseigneur Isidore De Souza.
Que sont devenues les démocraties africaines 30 ans après ? C’est l’intitulé de la communication inaugurale présentée en début de colloque par le professeur Francis Akindès, professeur titulaire de Sociologie à l’Université Alassane Ouattara de Bouaké en Côte d’Ivoire. L’assistance a aussi eu droit à deux panels à savoir les acquis de la conférence nationale, panel présidé par l’ancien président de la cour constitutionnelle Me Robert Dossou et celui axé sur la portée de la conférence nationale, conduit par l’ancien ministre ivoirien Martin Bléou, professeur titulaire de droit public et science politique.
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