Stupéfiants dans les écoles : Les parents d’élèves proposent d’interdire bonbons et biscuits

Le vendredi 07 février dernier, le ministre de l’enseignement secondaire Mahugnon Kakpo, son homologue de la santé Benjamin Hounkpatin et le procureur de Cotonou Mario Mètonou, ont tenu une réunion sur les déviances en milieu scolaire, notamment la consommation de stupéfiants par les apprenants. Mahugnon Kakpo a clairement fait savoir au cours de la séance que le gouvernement ne restera pas sans agir.

Les parents d’élèves qui ont également participé à cette réunion ont déjà pris les devants. Récemment, leur association, en l’occurrence la Fédération nationale des associations des parents d’élèves et d’étudiants du Bénin (Fenapeb) a fait des propositions pour mettre fin à ce fléau. L’une des premières propositions est d’empêcher l’installation de buvettes à côté des écoles.

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« Tant qu’il y a une école à proximité, il faut empêcher l’installation de buvettes. Parce que les enfants fréquentent ces lieux où beaucoup de choses se passent. On ne vend pas que de la sucrerie, on ne vend pas que la bière… dans les buvettes » justifie Epiphane Azon, le président de cette fédération dans les colonnes du journal La Nation.

Il faut que ces ventes disparaissent des établissements

La Fenapeb propose aussi d’interdire la vente des biscuits et des bonbons dans les écoles. Selon M Azon, il est important d’en finir avec ces produits dans les établissements parce que « c’est à travers cela que les gens introduisent la drogue . Parfois, les enfants les prennent naïvement, d’autres y sont habitués. Il faut que ces ventes disparaissent (des) établissements » a-t-il réitéré.

L’homme invite aussi les parents d’élèves à prendre leurs responsabilités vis-à-vis de leurs enfants. De toutes les façons, la fédération travaillera de concert avec le ministre de l’enseignement secondaire pour les sensibiliser, assure M Azon qui n’a pas manqué de rappeler aux chefs d’établissements et aux enseignants, leur devoir d’exemplarité.

Pour lui, ce n’est pas du tout convenable de voir un censeur, un chef d’établissement ou un préfet d’études fumer, ou de retrouver dans la cantine des enseignants toutes sortes de boissons en vente. Ils doivent être des modèles pour les apprenants selon lui.

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