Le dossier relatif à l’affaire des « biens mal acquis » continue d’occuper l’actualité politique en France. La Cour d’appel de Paris a condamné ce lundi 10 février 2020 le fils du président équato-guinéen à 3 ans de prison avec sursis. Il est également condamné à payer un montant évalué à 30 millions d’euros d’amende.
Un hôtel de luxe dans le viseur de la justice
Certains de ses biens feront objet de confiscation par la justice française. Dans le viseur de la justice française, figure l’hôtel particulier avenue Foch à Paris. Mais l’effectivité de la saisie dépendra tout de même de la décision de la Cour internationale de justice (CIJ).
Il a été reconnu coupable d’avoir construit en France un patrimoine sur la base de la fraude. Environ 150 millions d’euros auraient été blanchis en France par le vice-président et fils du président de Guinée équatoriale, Teodorin Obiang.
Si lors de ce second procès, il été relaxé du délit de blanchiment de corruption, il a tout de même été reconnu coupable de blanchiment d’abus de biens sociaux, blanchiment de détournement de fonds publics, blanchiment d’abus de confiance.
4 ans de prison préalablement requis contre lui
Au préalable, le procureur général avait requis quatre ans d’emprisonnement avec mandat d’arrêt, 30 millions d’euros d’amende et la confiscation des biens saisis. Notons que les poursuites judiciaires du fils du plus ancien président africain au pouvoir avaient commencé depuis quelques années.
La justice française s’est saisie de l’affaire suite aux plaintes déposées par les associations Sherpa et Transparency International. L’enquête ouverte avait permis la révélation de l’étendue des biens que détient le vice-président et fils du président de Guinée équatoriale, Teodorin Obiang.
Laisser un commentaire