Ce mardi à la Chambre des représentants, le président Trump adressait son discours sur l’Etat de L’Union. Un moment important pour le président américain, mais aussi un moment épique dans sa querelle avec la présidente démocrate de la Chambre, Nancy Pelosi. Ce mardi, le discours du président Trump avait duré 82 minutes, ce qui en faisait le troisième discours sur l’Etat de l’Union le plus long de l’histoire des USA. Un discours qui semblait n’avoir séduit que ses partisans, puisqu’à la fin, Mme Pelosi, alors que M. Trump sur l’estrade était ovationné, déchirait en deux le texte du discours qui lui avait été remis.
Une querelle persistante
Si le pays tout entier avait remarqué le geste, quelque peu rageur de la présidente de la Chambre; l’insulte, que lui avait faite le président Trump en entrée de salle, alors qu’il avait refusé la main quelle lui tendait, n’était, elle non plus pas passée inaperçue. Des signes extérieurs qui avaient laissé entrevoir que la querelle politique entre les deux personnalités qui avait connu un pic au début de la procédure en destitution, n’était nullement sur le point de s’apaiser, bien au contraire.
Au cours de son discours ; Le président Trump a affirmé qu’il avait « lancé le grand retour des États-Unis » en utilisant le discours annuel sur l’état de l’union pour placer « ses succès économiques » au cœur de sa campagne de réélection. Le Président Trump, presque triomphalement, se serait exprimé dans la chambre qui l’a inculpé de crimes et délits graves en décembre et surtout devant Nancy Pelosi ; en déclarant que sa présidence avait « brisé la mentalité du déclin américain » et « rejeté la réduction de la taille du destin américain ». Alors que selon nombre d’observateurs le procès en destitution en cours au Sénat, pouvait pour le président Trump se terminer en sa faveur, la « victoire de l’Amérique » qu’avait proclamé le président au cours de son allocution avait des résonnances de victoire sur ses ennemis politiques et notamment sur Nancy Pelosi.
Un « manifeste de fausses vérités», avait qualifié le discours présidentiel, Mme Pelosi. Et aux accusations de la Maison-Blanche qui avait déclaré que la président de la Chambre avait par son geste « manquer de respect aux Américains » que Trump avait loué dans son discours ; Nancy Pelosi avait elle déclaré aux journalistes que déchirer le texte était la seule « chose courtoise à faire en considérant l’alternative », ajoutant en substance : « C’était un discours tellement impropre ».
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