Bénin : Azannai et Soglo réclament justice pour le jeune étudiant mort à l’UAC

Candide Azannai ne décolère pas contre le régime de Patrice Talon après la mort d’un étudiant sur le campus universitaire d’Abomey-Calavi. Il estime que ce sont les armes du régime qui ont ôté la vie à Théophile Djaho « Un second mort, une des fines fleurs de notre jeunesse abattue par les armes du pouvoir dit de la rupture alors que des étudiants protestaient pour le droit à la vie et à un environnement sain, des droits constitutionnels pourtant ! » écrit l’ancien ministre de la défense dans une publication sur son compte Facebook.

Il exige « justice » pour ce jeune homme. Nicéphore Soglo ira dans le même sens que lui. Dans une déclaration rendue publique hier jeudi 26 mars, l’ancien président béninois invite les autorités à prendre leurs responsabilités. « Le ou les auteurs de cet acte crapuleux du 24 mars dernier doivent être détectés et livrés à la justice dans les plus brefs délais » estime Nicéphore Soglo qui entend exploiter les moyens légaux pour mettre un terme à cette banalisation de la vie humaine.

Publicité

« Ils remettent la riposte fulgurante à demain »

L’ancien président a par ailleurs invité ses concitoyens à se protéger contre le Covid-19. Candide Azannai tient aussi le même langage. Il pense par ailleurs que les dirigeants « n’ont pas conscience du rôle du facteur temps dans l’efficacité de la riposte anti-Covid-19 ». La preuve, « ils remettent la riposte fulgurante à demain » critique le président du parti Restaurer l’Espoir.

« Nous demandions de n’accorder le moindre délai dans la prise de mesures plus que fortes mais plutôt draconiennes pour empêcher ou réduire  la propagation » exhorte-t-il. L’ex député a pour finir rappeler à la population que le Covid-19 est déjà ici et là parmi nous. Il ne faudrait pas selon lui, être ses «complices contre notre vie et contre celle des autres ».

4 réponses

  1. Avatar de (@_@)
    (@_@)

    Et sans violence s’il vous plait. Il faut que la prochaine fois qu’un policier mettra un civil en joue, qu’il y réfléchisse à 2 fois et/ou que son supérieur détourne le canon de son arme.
    \\\\ ///
    (@_@)

  2. Avatar de (@_@)
    (@_@)

    Cette réponse est bonne, et doit être suivie d’actions objectives sans acrimonie exagérée ou calcul étroit.
    Les syndicats étudiants, ceux des parents d’élèves, les écoles confessionnelles, voire ceux des enseignants et des travailleurs devraient – à mon avis – déposer une plainte au pénal pour homicide auprès du procureur de la République.
    Si vous ne le faites pas, vous serez seuls le jour où l’un des vôtres sera tué.
    \\\\ ///
    (@_@)

    1. Avatar de (@_@)
      (@_@)

      Sur le plan politique, la communication de tout ce qui est opposition, doit être argumentée et occuper le terrain des médias sur la durée. Posément, avec mesure, sans grandiloquence (génocide, extermination et autre merd… du genre).
      \\\\ ///
      (@_@)

      1. Avatar de (@_@)
        (@_@)

        La pléthore d’ONG béninoises des droits de l’homme, de l’enseignement, d’aide à la jeunesse, se rendraient utiles en se portant partie(s) civile(s) dans cette affaire.
        Tous, c’est aujourd’hui que les béninois vont savoir si vous servez à quelque chose ou à rien
        \\\\ ///
        (@_@)

Répondre à (@_@) Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité