Le carnaval de Nice serait le plus grand carnaval de France. Aujourd’hui, l’événement attirerait plus d’un million de visiteurs à Nice. Avec chaque année, un thème sous-jacent différent qui se refléterait dans tout le carnaval, dans les chars, les costumes et les décorations. Le thème de 2020 était «le roi de la mode».
Mais le carnaval cette année a fait beaucoup parlé de lui, plus que d’ordinaire, par le fait qu’un masque de parade avait été conçu à l’effigie de la première dame de France, et que les carnavaliers y avaient mis le feu. Un incident qui aurait au sein de l’opinion publique française suscité bien ces réactions.
Une première dame « en feu »
Le masque de parade caricatural, la ‘’grosse tête ‘’, de la première dame, présent à Nice pour son célèbre carnaval Indépendant, avait été après la parade, incendié par les carnavaliers. Un incident qui avait eu lieu ce Dimanche, alors que le monde entier célébrait la journée de la Femme. En France ce geste avait tout de suite suscité des réactions de la part d’abord d’élus locaux et ensuite de nombreux internautes qui via les réseaux sociaux avaient tenu à dire leurs désapprobations.
Ce fut D’abord le maire de la ville, Christian Estrosi, qui via son compte twitter avait jugé que cet acte couvrait de « honte ses auteurs ». Surtout que, poursuivait le Maire, l’acte avait été posé en « pleine journée de droits de la femme ». Et au nom de la Ville de Nice, M. Estrosi avait définitivement condamné cet acte.
Des internautes ensuite avaient, toujours sur les réseaux sociaux, dit leur sentiment. Alors que l’un jugeait que « Cette absence de respect pour autrui est parfaitement scandaleuse (et que) les auteurs doivent être arrêtés, jugés et condamnés » ; un autre internaute, une femme, trouvait que se « réjouir de voir brûler une femme » même en « marionnette » n’était pas pour ce Carnaval, un fait « anodin ».
Mais pour les organisateurs de l’évènement , ce n’était pas tant la personne de Brigitte Macron qui avait été attaquée, mais sa qualité de Première dame de France. Selon un syndicaliste de la CGT Cheminots, c’était dans la grosse tête de « la Reine » qui avait été brûlée, « l’image du gouvernement » qui aurait été visée.