Commandes de masques : le gouvernement flamand se fait avoir

Le gouvernement flamand a confirmé l’information selon laquelle pas moins de 100.000 masques récemment commandés sont désormais inutilisables. Ces masques, à destination des médecins locaux seront donc renvoyés puisqu’ils ont été considérés comme étant de mauvaise qualité et non-certifiés. Afin de ne prendre aucun risque, il a donc été choisi de les mettre de côté.

Une information révélée en premier lieu par De Tijd, quotidien flamand, qui a dévoilé un échange de mails entre les hôpitaux concernés et l’agence sanitaire flamande. Très vite, l’administrateur de l’agence sanitaire, Dirk Dewolf, a tenu à s’expliquer, affirmant qu’il était normal pour les médecins ne pas utiliser ces masques de protection tant qu’ils ne répondaient pas aux normes sanitaires. Exposer le personnel de santé au covid-19 aurait effectivement de graves répercussions.

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100.000 masques inutilisables

Ludo Splingaer, directement d’un hôpital de la ville d’Anvers, a confirmé pour sa part que les masques commandés de Chine ne venaient finalement pas de là-bas, mais bien de Colombie. Mal emballés, ils étaient stockés dans des boîtes de bananes et de cornflakes. Des excréments d’un petit animal ont également été retrouvés dans l’une de ces boîtes. Résultat, les médecins flamands manquent cruellement de protection. Une enquête a été ouverte par l’agence sanitaire afin d’étudier les raisons de cette erreur.

Des manques difficiles à palier

Une situation désobligeante pour les autorités, d’autant que l’agence sanitaire flamande a rappelé qu’elle ne s’occupait, en aucun cas, de tout ce qui se rapportait aux douanes et à la logistique. De quoi plonger la région dans une situation sanitaire encore plus difficile et compliquée alors que ces manques ne peuvent être paliés, ce qui risque d’avoir de graves conséquences, notamment pour les médecins qui vont avoir un peu plus à faire afin de se protéger des risques du covid-19.

Une réponse

  1. Avatar de Tchité
    Tchité

    Espérons que cela ne finissent pas sur nos marchés.

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