Communales au Bénin: Une question de démocratie locale a été faussée selon Ibrahim Salami

Le Bénin se prépare à vivre le 17 mai prochain des élections communales. Un scrutin qui promet d’être inclusif selon toute vraisemblance. Ibrahim Salami s’en réjouit d’ailleurs. Pour lui, « nous sommes en train d’avoir des élections ouvertes après des législatives difficiles ».

Et quand on regarde tout ce qui se passe entre le quitus fiscal gratuit, entre les récépissés, les actes, on se demande si c’est le même Bénin puisqu’en 2019 pour les législatives tout était coincé et maintenant, c’est plus ouvert. Il faut saluer cela parce que c’est la preuve que nous sommes capables de faire des élections encore plus ouvertes, estime l’agrégé des facultés de droit de l’Université d’Abomey-Calavi.

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« C’est regrettable parce que ce sont des élections locales »

Ce qui par contre n’emporte pas son adhésion, c’est le fait que la loi impose aux partis politiques d’avoir des candidats titulaires et suppléants dans toutes les circonscriptions électorales béninoises pour ces communales. « C’est regrettable parce que ce sont des élections locales » a laissé entendre l’universitaire. Il se demande même s’il y aura plus de quatre partis politiques pour répondre à cette exigence. 

Quand aussi, on demande à une formation politique d’avoir 10% de suffrages au plan national pour prétendre à un siège au niveau communal, cela fausse la base locale des élections fait savoir l’universitaire. « Il y a une question de démocratie locale qui a été faussée dans cette réforme » conclut-il.

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