Le moins qu’on puisse dire, c’est que la pandémie du Coronavirus ne laisse pas Boni Yayi indifférent. Après ses deux précédents posts facebook sur le virus, l’ancien président a fait il y a quelques heures une autre publication sur le réseau de Mark Zuckerberg. Il y montre la nécessité de prendre d’urgentes dispositions pour combattre la propagation du Covid-19 et préparer les bases d’une reprise économique et sociale non exclusive.
L’ex locataire du Palais de la Marina appelle à « un engagement accru des partenaires techniques et financiers » au vu de la vulnérabilité de l’Afrique à cette pandémie. Les Banques centrales africaines ne doivent pas hésiter à aller « au-delà de leur orthodoxie historique qui est d’abord la stabilité des prix » estime l’ancien président de l’Union Africaine.
« Le temps joue contre nous »
Pour lui, l’endettement qui accompagne les déficits conséquents devient inévitable et la gestion des ressources qui en découlent doit être placée sous le strict signe du respect des normes fondamentales de la bonne gouvernance. Il appelle par ailleurs le Fonds Monétaire International à être indulgent en autorisant « ces déficits budgétaires » et en « appuyant les inévitables innovations des Banques Centrales Africaines, des entreprises, des banques et des philanthropes pour financer les économies africaines déjà sinistrées par les pandémies, la crise sécuritaire et les problèmes de gouvernance ».
Yayi Boni dira ensuite que « l’heure d’un plan Marshall adapté a sonné ». L’ancien président est persuadé que le « temps joue contre nous » et qu’il n’y a pas de place à l’hésitation quand il s’agit « de sauver les vies humaines, endiguer les crises sociales qui frappent la jeunesse et les femmes ».
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