C’est une rengaine dont le président nigérian ne se lasse pas. La fermeture des frontières a permis au Nigéria de limiter l’importation des armes légères et l’importation des produits alimentaires notamment le riz. Il le répète à qui veut l’entendre et chaque fois qu’il en a l’occasion.
En début de semaine, il recevait à Abuja, le président sortant de la Banque de la Cedeao pour l’investissement et le développement et son successeur Dr George Nana Donkor. Une fois encore, il a remis le sujet sur la table indiquant que la fermeture des frontières a permis au Nigéria d’économiser des millions de dollars et de limiter l’importation de médicaments.
« Nous avons atteint la sécurité alimentaire »
Il ira même plus loin en assurant que son pays a atteint la sécurité alimentaire. « Nous avons économisé des milliers de dollars. Nous avons réalisé que nous n’avons pas à importer de riz, Nous avons atteint la sécurité alimentaire » laisse t-il entendre. Le dirigeant nigérian semble d’ailleurs être seul à se satisfaire des retombées de sa mesure. Les pays voisins, notamment le Bénin et le Niger ne cachent pas leur mécontentement.
Ils ont plusieurs demandé au président nigérian de reconsidérer sa position mais le locataire d’Aso Rock est resté ferme. Il dit attendre le rapport du comité tripartite (Nigéria-Bénin-Niger) pour prendre une décision. Ce comité a en effet et mis en place pour examiner et harmoniser les intérêts en jeu dans cette crise.
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