France : en pleine épidémie de Coronavirus, les hôpitaux de Paris piratés

Alors que le monde entier est préoccupé par la gestion de l’épidémie du Coronavirus, la préoccupation des hackers n’a visiblement pas changé. Ils ont en effet attaqué l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris, la structure chargée de la gestion de 39 hôpitaux publics en Île-de-France. Selon les informations relayées par les médias français, l’objectif visé par les assaillants était de  paralyser la structure dont l’implication dans la lutte contre la pandémie du coronavirus n’est plus à démontrer.

Une attaque par déni de service

Dans la matinée du dimanche, ils ont procédé à cette attaque informatique par déni de service (DDos). Ils auraient tenté de rendre inaccessibles les serveurs informatiques par la formulation de fausses requêtes. A en croire les explications qui ont été fournies par la structure, deux de ses adresses Internet avaient été ciblés pour l’attaque. Mais cet acte de piratage n’aura duré que le temps de feu de pailles selon les précisions qui ont été apportées par les responsables.

Au bout d’une heure de temps, la situation serait redevenue normale. Les installations de  l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris n’ont pas été atteints par les différentes tentatives de ces pirates informatiques. Le prestataire de l’AP-HP se serait chargé de faire face à l’attaque. Dans un premier temps, le prestataire aurait bloqué l’accès externe aux applications de l’AP-HP. Il a notamment diminué les accès internet. Ceci a ainsi débouché sur le blocage de la messagerie et à Skype.  

Une enquête ouverte

Tous les accès en dehors de l’Europe ont été également bloqués. Ces différentes mesures ont eu pour mérite de mettre fin à l’attaque et de permettre « un redémarrage progressif des accès internet » selon les précisions de l’établissement public. Les autorités judiciaires se sont tout de même déjà saisies du dossier pour connaître les véritables circonstances de cette attaque.

Une enquête judiciaire a été ouverte pour «accès et maintien dans un système de traitement automatisé de données mis en œuvre par l’État» et «entrave au fonctionnement d’un système de traitement automatisé de données mis en œuvre par l’État».