Traitements contre le Coronavirus : l’OMS met les bouchées doubles

L’Organisation Mondiale de la Santé n’entend plus lambiner dans son procédé de recherche d’un remède efficace contre la pandémie du Coronavirus, qui ne cesse de décimer dans toutes les régions de la planète terre. Elle a décidé de passer à la vitesse supérieure. Ainsi, une gamme de médicaments utilisés notamment contre certaines maladies infectieuses sera expérimentée sur les personnes testées positives au virus. En effet, quatre composés ou médicaments sont retenus par l’OMS, au cours de cette démarche expérimentale: le remdesivir; la chloroquine et l’hydroxychloroquine; une combinaison de lopinavir et du ritonavir; et enfin l’interféron-beta. L’objectif est clair, connaître rapidement les effets de ces médicaments sur les patients.

Tous ces produits énumérés existaient déjà sur le marché mondial et servaient dans la lutte contre différentes affections .En effet, La chloroquine et l’hydroxychloroquine sont réputées pour leur efficacité dans la lutte contre le paludisme. Les autorités américaines, mi-mars 2020, avaient d’ores et déjà indiqué qu’elle serait un remède efficace contre la pandémie.Les deux autres composés ( lopinavir et ritonavir; l’interféron-beta ) et le remdesivir sont des antiviraux avec le lopinavir et le ritonavir qui sont principalement utilisés dans le traitement du VIH-SIDA.

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La démarche expérimentale

L’expérimentation se fera sous la houlette d’une équipe de scientifiques, venus de différents horizons, appelée SOLIDARITY qui à la fin livrera une conclusion.Le procédé retenu par l’OMS est très simple. Toutes personnes testées positives au Covid-19 peut, sous la demande du médecin qui le traite, accepter de participer à un essai médical. A cet effet, le patient remplira un formulaire que le médecin traitant se chargera de transmettre via internet à l‘OMS en plus d’une liste de médicaments, faisant partir de la gamme retenue, que ce dernier dispose. L’OMS retiendra aléatoirement un médicament qui servira à l’expérimentation. Le choix de cette démarche au détriment de la méthode classique en pharmacie qui pourrait prendre des lustres, au côté du Covid-19 qui continue sa propagation rapide avec plus de 17.000 morts de par le monde, est une grande avancée. Peut-être une lueur d’espoir au cœur des patients de cette redoutable maladie.

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