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Bénin: Les raisons du maintien des communales, selon Alain Orounla

Le ministre de la Communication et de la Poste, Alain Orounla a accordé un entretien à trois médias nationaux, jeudi 09 Avril 2020. Le porte-parole du gouvernement a justifié le maintien des élections communales à la date du 17 Mai prochain. Malgré les chiffres alarmants du coronavirus, les présidents des institutions du Bénin ont décidé de maintenir la date annoncée, des prochaines communales.

Le Chef de l’Etat et les présidents des institutions ont tenu une réunion en début de semaine pour se pencher sur la question du report ou non des élections communales et municipales prochaines. En effet, la préoccupation est née de l’actualité sanitaire menacée par la pandémie du coronavirus et respect des textes et règlements relatifs à l’organisation des élections communales en République du Bénin.

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Impératif constitutionnel

Alain Orounla n’est pas allé du dos de la cuillère pour justifier les raisons du maintien des communales au 17 Mai 2020. « Nous avons un impératif constitutionnel d’organisation d’élections à bonne date. Le péril aujourd’hui n’est pas jugé irréversible et irrémédiable pour qu’on envisage de reporter. Après avoir salué le Gouvernement pour les mesures prises pour limiter les risques de propagation du coronavirus, les présidents des institutions ont estimé que rien n’était de nature à mettre en péril les populations pour le cas où le scrutin serait maintenu à cette date », a fait savoir le ministre de la Communication.

La décision du maintien des communales tient compte des avancées de la commission électorale nationale autonome (Céna) dans le calendrier électoral, Alain Orounla avant d’ajouter que le maintien des communales sera accompagné de mesures sanitaires, de préservation de la santé des populations. Avec toutes les précautions, le scrutin aura lieu le 17 Mai avec la possibilité de campagne dans les médias.

2 réponses

  1. Avatar de AvisPersonnel
    AvisPersonnel

    L’argumentaire est faible:
    1) L’impératif constitutionnel ne saurait prendre le dessus sur l’impératif de maintenir une population en vie. La constitution ne s’applique qu’à des être humains vivants
    2) Les présidents d’institutions ne sont pas des experts en santé publique et semblent ne pas s’en être entourés pour s’accorder sur cette recommandation de maintenir les élections.
    Il y a un risque de faible tôt de participation à ce scrutin. Le béninois tient bien trop à sa vie.

  2. Avatar de (@_@)
    (@_@)

    Moi je dis : casse-cou ! La santé publique a été totalement effacée dans la prise de décision
    \\\\ ///
    (@_@)

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