La crise sanitaire déclenchée par la pandémie du coronavirus arrive au très mauvais moment pour les partis politiques béninois. Surtout ceux qui sont en lice pour les communales du 17 mai prochain. A cause de ce terrible virus, ils seront obligés de mener la campagne électorale dans les médias. La structure qui s’occupe de réguler les médias les a d’ailleurs reçus hier mercredi 15 avril. L’objectif de la rencontre était justement de discuter avec eux de cette campagne électorale dans les médias.
« La HAAC a cru devoir nous recevoir pour partager et arrêter avec nous les modalités de mise en œuvre de cette mesure. La HAAC a partagé avec nous son projet de charte de bonne conduite puisque la campagne pour ces communales va se dérouler exclusivement sur les médias. Par rapport à ça, il faut quand même une charte pour que ça ne fasse pas désordre » a déclaré Eugène Dossoumou, qui représentait le Bloc Républicain. Il faut dire qu’au cours de cette réunion, il y a eu un point de désaccord.
La campagne électorale démarre le 1er mai
Si personne ne remet en cause la campagne médiatique imposée, on ne s’entend pas sur les initiatives individuelles que chaque parti politique peut prendre afin de séduire l’électorat. Pour Christelle Houndonougbo de l’Union Progressiste, il faut remercier l’Etat béninois pour avoir accepté de prendre en charge le financement « de nos passages sur les chaînes publiques et privées. Mais pour le reste du temps que faisons-nous pour être en permanence au sein de nos populations » s’interroge-t-elle.
« Si nous avons les moyens nous-mêmes d’accompagner la décision du gouvernement, qu’on puisse permettre aux partis politiques qui peuvent le faire de le faire » poursuit-elle. C’est donc sur ce point que les deux partis ne se sont pas entendus. Christelle Houndonougbo dit attendre que l’arbitrage se fasse au sommet de l’Etat. Rappelons que la campagne électorale démarre le 1er mai prochain.
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