Déviances dans les écoles: Les auteurs répondront de leurs actes (Kakpo Mahugnon)

Le tableau que présentent les écoles et universités  béninoises ne plait guère aux ministres de l’enseignement secondaire et supérieur. Vidéos à caractère p*orno*graphique, consommation de stupéfiants et de boissons alcoolisées. Voilà autant de déviances qu’on constate depuis quelques mois dans nos écoles et universités. Mahugnon Kakpo qui rencontrait hier jeudi 02 avril les promoteurs d’établissements privés n’a pas usé de circonlocutions sémantiques pour les mettre devant leur responsabilité.

« Ces vidéos de nos apprenants en uniforme de leurs établissements privés que publics et dans les salles de classe font honte aux parents que nous sommes, aux enseignants que nous sommes, aux promoteurs que nous sommes et aux gouvernants que nous sommes » a-t-il déclaré, non sans évoquer la prise de boissons fortes et de stupéfiants dans ces lieux du savoir. L’autorité a par ailleurs assuré que les  personnes impliquées dans  ces déviances rendront infailliblement des comptes puisque le gouvernement ne peut pas rester apathique devant ces images intolérables.

Publicité

Véronique Tognifodé prévient

« Tous ceux-là qui sont trempés d’un manière ou d’une autre dans cette situation, vont répondre de leurs actes » a t-il déclaré. Selon le ministre, les écoles et universités concernés sont : le Lycée Mathieu Bouké de Parakou, le Cours secondaire protestant (Csp), Les Cours Sonou, et le Complexe scolaire Clé de la Réussite. L’autorité a précisé que d’autres identifications sont en cours. La ministre de l’enseignement supérieur a quant à elle, invité aux respects des textes pour des sanctions exemplaires contre de telles déviances.

«Je suggérerais que les textes soient respectés et que ces actes soient sanctionnés » a déclaré Eléonore Yayi. La ministre des affaires sociales qui était également présente à la rencontre a alerté sur le danger qui guette la nation. A en croire Véronique Tognifodé , si on ne prend pas des mesures drastiques dès à présent pour réprimer de telles déviances , c’est le devenir de notre nation qui sera menacé.

3 réponses

  1. Avatar de Decoss
    Decoss

    Notre problème au Bénin et en Afrique en générale c’est que nous n’arrivons pas pas évoluer avec notre temps. Avec toutes les politiques de nos différents gouvernements, les grossesses en milieu scolaire n’ont pas diminuées. A croire que ce qui a gêné dans les derniers faits c’est que ça soit sur la toile et non le fait lui même qui a toujours existé Au lieu de faire de la pédagogie on préfère la répression sur les jeunes. En matière d’éducation il y a beaucoup de psychologie et de côté là nous avons beaucoup à apprendre.

  2. Avatar de Napoléon1
    Napoléon1

    Si des jeunes apprenants en arrivent là, ce que tous les responsables de l’éducation ont criardement failli à leur devoir et obligation y compris le ministre lui-même et tout le personnel supervisant les collèges. Il ne suffit pas de vouloir sévir et sanctionner quand le mal est fait. Que faisait on auparavant?

    1. Avatar de Mathilde Ganlaky
      Mathilde Ganlaky

      Question pertinente. Surtout les collèges et universités privés. Ils ne se contentent que de leurs publicités mensongères pour engranger du chiffre d’affaire. De plus les parents démissionnent carrément sous prétexte que leurs différentes occupations professionnelles sont prenantes. Voilà aujourd’hui le résultat. Qu’ont-ils fait pour prévenir cela ?

Répondre à Decoss Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité



Publicité