Ce jeudi 2 avril, le préfet des Pyrénées-Atlantiques, Éric Spitz, a confirmé l’information selon laquelle il avait saisi la justice afin de s’occuper du cas de deux soignants, accusés de continuer leurs activités sanitaires et médicales tout en se sachant contaminés par le covid-19. Une situation dangereuse puisque les patients risquent d’être eux aussi touchés par la maladie.
Procureure de la République à Pau, Cécile Gensac a accepté de répondre à quelques questions, confiant notamment que l’un des deux individus qui ont été arrêtés, faisait parti du corps paramédical et n’est donc pas considéré comme médecin ou infirmer à proprement parler. Une enquête préliminaire a été ouverte par les forces de l’ordre afin de se renseigner au sujet de l’état de santé du soignant et surtout, dans le cas où son test de dépistage se révèle être positif, s’il était au courant de sa maladie.
Deux médecins accusés par les autorités
Du côté de Bayonne, second lieu concerné par les révélations du préfet Spitz, c’est un médecin généraliste qui serait concerné par une enquête. Selon la justice, ce dernier aurait continué d’exercer dans son cabinet situé à Boucau, une commune de 8300 habitants alors même qu’il a été testé positif au nouveau coronavirus. Une accusation à laquelle le Dr Gilles Lassabe, a décidé de répondre, affirmant être choqué, lui qui assume avoir agi dans le respect des règles.
Une enquête est en cours
Testé le 11 mars dernier, le docteur Lassabe aurait ensuite pris part aux élections municipales. Depuis, le maire de la commune est passé en réanimation, au même titre que l’un de ses adjoints. 10 autres colistiers ont également été testés positifs. Mais de son côté, le docteur Lassabe affirme avoir pris toutes les précautions nécessaires, entrant en confinement avant de rouvrir son cabinet deux semaines plus tard.
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