Manuel Valls, ancien premier ministre du président français, François Hollande, avait vu son parcours politique être taxé d’atypique par la presse européenne. C’est que cet ancien homme d’état français, qui après avoir visé la magistrature suprême de la France, avait ensuite visé la gestion d’une grande ville européenne, Barcelone ; en avait surpris plus d’un. Très peu d’observateurs avaient misé sur le succès de son épopée en Espagne, mais aujourd’hui, l’homme siégeait au conseil de la mairie de Barcelone. Mais pour beaucoup, le poste était loin de satisfaire à l’homme et les rumeurs allaient bon train sur son possible retour en politique en France.
« Je pense que tout cela est indécent »
Manuel Valls aurait été fâché selon la presse française, de l’accueil que lui avait réservé la République En marche en 2017. Alors que le nouvellement réélu député de l’Essonne avait dit vouloir claquer la porte au Parti socialiste(PS) pour rejoindre la « majorité présidentielle » ; le Bureau politique du parti d’Emmanuel Macron avait jugé plus opportun de le « rattacher administrativement » sans en faire « formellement un membre du groupe ».
Mais depuis, les relations se seraient grandement améliorées et le président Macron et M. Valls, ce dernier donnant régulièrement dans la presse son opinion sur la politique du président et offrant bien souvent sa disponibilité. De là à imaginer que le conseiller de la mairie de Barcelone, désirerait revenir en France où il pourrait espérer un post politique plus en phase avec sa carrure d’ancien premier ministre, il n’y avait qu’un pas que la presse française s’était dépêché de franchir.
Mais ce jeudi, sur une radio française, l’ancien ministre de l’intérieur avait eu des mots très durs à l’encontre de ceux qui diffusaient ces rumeurs. « Je pense que tout cela est indécent », s’était exprimé Valls, qui avait jugé que les supputations autours de tractations entre le président et lui pour une éventuelle place au sein d’un « gouvernement d’union nationale que pourrait former Emmanuel Macron » ; n’avaient pas leur place dans le contexte actuel du pays. «On est en pleine guerre contre le virus, la pandémie est là, on n’en pas sortis, (…) c’est indécent dans cette période, ça n’a aucun sens aujourd’hui » avait-il ajouté en substance.
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