Le magnat de la volaille en exil depuis plusieurs mois en France a récemment saisit la cour africaine des droits de l’homme et des peuples sur les préjudices irréparables qu’auraient engendré l’organisation des communales au Bénin en son absence. La juridiction régionale ordonne de ce fait, au Gouvernement du Bénin à surseoir auxdites élections.
La décision a été rendue ce vendredi 17 avril 2020 par la cour africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP). La juridiction a été en effet saisie d’un recours de Sébastien Ajavon introduit le 29 Novembre 2019. Le président d’honneur du parti Union Sociale Libérale estime qu’il y a violation de ses droits de l’empêcher de prendre part à la direction des affaires publiques de son parti.
Par ailleurs, dans sa requête, Sébastien Ajavon estime que sa non participation aux élections communales lui causera un préjudice irréparable. Un complot a été fomenté contre sa personne pour l’écarter du processus électoral en le contraignant à l’exil. En recevant la requête de Sébastien Ajavon, la cour africaine des droits de l’homme et des peuples ordonne à l’Etat béninois de surseoir à la tenue de l’élection des conseillers municipaux et communaux prévue pour le 17 Mai jusqu’à ce que la cour rende une décision sur le fond mais rejette par la même occasion la demande de suspension de l’application de plusieurs lois votées au Bénin dont la loi portant constitution en République du Bénin. Lire ci-dessous l’intégralité de la décision.
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