Bénin : Des expropriés de projets d'utilité publique désapprouvent les prix fixés par l'Etat

Le préfet de l’Atlantique Jean-Claude Codjia a rencontré les personnes expropriées par l’Etat dans le cadre de la réalisation de différents projets d’utilité publique. La conjonction s’est déroulée à la mairie d’Abomey-Calavi. Les projets qui touchent ces expropriés sont relatifs à la construction de logements sociaux à Ouèdo, Parakou, Natitingou et Abomey, des cités administratives d’Ahossougbéta, du marché de gros et du marché de Ouègbo  puis de la caserne militaire d’Allada.

Le préfet de l’Atlantique a porté à la connaissance de ses vis-à-vis que le coût au mètre carré pour le site de logements sociaux de Ouèdo est de 2450 Fcfa. Il est de 3000 Fcfa pour la cité administrative d’Ahossougbéta et de 1800 Fcfa pour le marché de Ouègbo. Quant au marché de gros, le prix au mètre carré est entre 3500 et 8000 Fcfa. Il est de 800 Fcfa pour le site de logements sociaux d’Abomey et de 1700 Fcfa pour celui de Parakou.

Ils veulent rencontrer Patrice Talon

Les propriétaires terriens du site de la caserne militaire d’Allada devront se contenter de 200 Fcfa comme prix au mètre carré de leurs parcelles. Pour la cité administrative de Natitingou, il est de 800 Fcfa. Il faut dire que les concernés n’ont pas du tout goûté aux propos du préfet Jean Claude Codjia.

« On n’est pas d’accord » se sont-ils exclamés avant d’émettre le souhait d’une rencontre avec Patrice Talon en personne. Leur objectif est de négocier une hausse des prix au mètre carré de leurs parcelles expropriées par l’Etat. Rappelons que c’est le gouvernement qui avait fixé ces prix lors du conseil des ministres du mercredi 22 janvier dernier.

10 réflexions au sujet de “Bénin : Des expropriés de projets d'utilité publique désapprouvent les prix fixés par l'Etat”

  1. Est-ce que c’est talon qui leurs a acheté leurs terrains ? Dans un pays normal c’est à la justice indépendante de trancher .

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  2. Si les prix sont fixés en tenant compte des réalités du terrain, c’est pas mal.
    Mais comme il s’agit de grands domaines et que les ex-propriétaires sont tous unis, je suppose, pour défendre leur cause comme, ce serait bien de les écouter afin d’arriver à la meilleure solution.

    D’un autre point de vue, les projets en cours bénéficieront les mêmes populations. Donc « Yeni kpon bodoh »

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  3. En la matière, le mieux serait de rencontrer le Ministère pilotant les projets, voire de se constituer en association (je ne sais pas si l’actio de classe existe au Bénin) si l’affaire évoluer vers un contentieux et être portée en justice devant les tribunaux administratifs.

    Je ne vois pas très bien ce que la présidence pourrait avoir à voir là dedans.
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    (@_@)

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